Kasindi : la société civile enregistre les victimes de la spoliation des terres

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Photo © Paul Zaidi by Lesvolcansnews.net

Dans une agglomération disloquée par les dictatures à répétition et où, le trafic d’influence gangrène à un rythme de l’état de siège en vigueur au Nord-Kivu.

La gestion transparente et le traitement équitables des terres appartiennent désormais au passé. La gravité du circuit suffisamment lié à des ventes illicites impliquant des chefs de quartiers, de cellules et quelques agents publics de l’Etat oeuvrant au sein de l’urbanisme, cadastre et Habitat font preuve inaliénable d’une faculté intrinsèque de spoliation des terres.

« Nous sommes en pleine phase de l’identification des victimes des conflits fonciers dans les quartiers Congo ya sika et Mapathi. Cette situation est alimentée par certains individus de l’administration publique en complété avec quelques acquéreurs douteux« , a indiqué à lesvolcansnews.net le Pasteur Jadet Butsapo acteur de la société civile.

Plusieurs chefs de base des quartiers Congo ya sika et Mapathi sont largement impliqués dans les conflits fonciers qui s’observent à la frontière congolo-ougandaise de Kasindi en territoire de Beni au Nord-Kivu. Il s’agit exactement des actes ;

Stelionat, spoliation, marchandage et désinstallation des piquets qui avaient été placés par la commission ad-hoc établie par l’ancien Gouverneur militaire du Nord-Kivu dont, lui même de son vivant avait reporté l’arrêté provincial portant cette description foncière après la pression exercée sur lui par le régime de Kinshasa.

« Vous devez savoir que, cette série des irrégularités administratives se réalise à l’absence quasi-totale du respect strict des rôles définis par les textes officiels, en particulier en ce qui concerne la vente et l’achat de terres« , s’est indigné M. Dalvos habitant du quartier Congo ya sika.

Alors qu’en réalité, les chefs des quartiers et les ayants droit sont les gardiens de la terre, et que tout acquéreur potentiel doit être dirigé vers le service des affaires foncières, le seul service de l’État habilité à réaliser ce type de transactions.

Le paradoxe dans les quartiers précités s’illustre par le fait que, les chefs des cellules sont largement impliqués dans plusieurs dossiers mettant en conflits fonciers les occupant des portions de terre dans cette entité riveraine du Parc national des Virunga (PNVI), à l’instar de celui de la cellule la frontière.

PAUL ZAÏDI

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