Un écolier est décédé ce mercredi 5 mars en ville de Goma de manière tragique. Une vidéo, devenue virale sur la toile depuis la soirée, montre un écolier dont la tête est coincée entre les grillages de la porte d’une école située en centre-ville de Goma.
Sur la porte de l’école, il est inscrit : « École Primaire Chipuko et Maua, diocèse de Goma, BP 50 Goma. »
L’enfant est habillé en uniforme (culotte bleue et chemise blanche). Ses jambes sont suspendues dans les airs, il est déchaussé, mais ses souliers sont légèrement écartés, près de ses pieds.
Dans les multiples commentaires de la vidéo, des hommes supposent qu’« il voulait satisfaire sa curiosité en regardant à travers la porte ».
Joint par lesvolcansnews.net, un inspecteur a indiqué avoir reçu des informations concernant cette mort survenue après la fin des cours, alors que l’école était déjà fermée.
« Les cours avaient pris fin bien avant, tous les enfants étaient sortis, et le DA avait fermé à clé, vers 16h00. Nous avons appelé la sœur pour signaler l’incident. Elle a rapidement fait appel au chef de quartier, celui de l’avenue, ainsi qu’au précopa, qui se sont rendus sur place pour constater les faits. Ensuite, ils ont transporté le corps à la morgue », a rapporté à lesvolcansnews.net, un inspecteur qui a réagi sous anonymat.
« En observant l’image, on constate qu’il était déjà sorti et tentait de revenir, mais malheureusement, il a introduit sa tête et a été coincé. Nous compatissons avec la famille et l’école », a-t-il ajouté avec émotion.
Ce cas n’est pas isolé en ville de Goma.
Pour rappel, en décembre 2024, un élève de 3e en secrétariat administratif, orphelin de père et de mère, âgé de 17 ans, est décédé dans une autre école catholique. Il est mort de manière inopinée après un exercice physique à l’école.
Le chef de quartier, qui avait également confirmé cette triste nouvelle, avait indiqué qu’il semblerait que l’enfant ait fait un malaise sans le signaler et se soit ensuite dirigé vers une classe où tout le monde était déjà parti.
Suite à cet incident, le chef de quartier de Ndosho avait rappelé aux responsables de l’école l’importance de contrôler systématiquement l’entrée et la sortie des élèves afin de garantir leur sécurité dans l’enceinte scolaire. Il avait également exhorté les parents à collaborer avec l’école pour être informés de l’état de santé de leurs enfants.
De son côté, la société civile de la commune de Karisimbi avait appelé à une enquête afin de déterminer la cause réelle du décès de cet élève, mais, jusqu’à aujourd’hui, aucune information n’a été communiquée.
La rédaction
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