Un parti politique a officialisé ce 26 février, son retrait de l’Union Sacrée pour la nation (USN), une plateforme politique qui soutient le pouvoir en place.
« Après réflexion au sein du bureau politique de l’Alliance pour la Démocratie (AD), il a été décidé du retrait de notre formation politique de l’Union Sacrée de la Nation pour préserver les valeurs et principes démocratiques. Notre combat politique ne s’accommode plus avec les idéaux véhiculés au sein de cette plateforme. Le salut du peuple doit être la loi suprême des dirigeants et non les intérêts partisans, » a déclaré Joseph Stéphane Mukumandi, le Président national du parti, dans un communiqué officiel.
C’est pareil à un déchirement au sein de l’Union Sacrée, qui avait été constituée en 2021 avec l’objectif de soutenir la politique du président Félix Tshisekedi. Selon Mukumandi, les idéaux portés par l’Alliance pour la Démocratie ne sont plus en phase avec ceux défendus par l’USN.
Le retrait de l’AD pourrait avoir des répercussions considérables sur la stabilité de cette coalition politique déjà fragilisée. Les dernières déclarations du président Tshisekedi et de son prédécesseur Joseph Kabila sur la crise dans l’est du pays ont intensifié les tensions internes. Le débat s’est également orienté autour de la formation d’un gouvernement de cohésion nationale, proposition qui pourrait redistribuer les cartes du pouvoir.
Les observateurs politiques redoutent que cette rupture ne constitue qu’un début de dissidence au sein de l’Union Sacrée. De nombreux partis commencent à remettre en question la direction politique du pays, ce qui pourrait entraver les efforts de stabilité et de réconciliation nécessaires dans le pays.
Le retrait de l’Alliance pour la Démocratie est donc un événement à suivre de près, car il pourrait entraîner une dynamique nouvelle dans les relations politiques de la RDC, à l’heure où la crise sécuritaire se transforme en une véritable crise politique.
La rédaction
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