Après la mort de plusieurs centaines de personnes à la prison centrale de Goma, dite Munzenze, à l’entrée des éléments du M23-AFC, les réactions refont surface.
Si le gouvernement congolais a pris des mesures pour ouvrir les portes, ces massacres des prisonniers, dont des femmes et des enfants ne seraient pas commis, un ancien prisonnier du mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) fait une révélation choquante sur la gestion de la situation par le gouvernement.
D’après lui, la centaine de victimes âgées et les 25 bébés disparus dans la prison sont les conséquences des mesures drastiques prises par le gouvernement à l’époque.
« Le 27 janvier, évasion à Munzenze. C’est le gouvernement congolais qui a fait tuer 170 prisonnières et 25 bébés. À la chute de la ville, si les portes avaient été ouvertes pour les détenus qui craignaient des exécutions sommaires des rebelles, on n’aurait pas enregistré ces morts », déclare Mwamiso Ndungo King, ancien prisonnier lors de la prise de Goma.
Un incendie tragique survenu à la prison de Munzenze, le lundi 27 janvier 2025, a coûté la vie à 132 femmes et 25 nourrissons.
La rédaction
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