Dans un rapport rendu public ce lundi 24 février, la coordination humanitaire en République Démocratique du Congo (OCHA) a mis en lumière une flambée de choléra parmi les réfugiés présents au sein du camp de la MONUSCO à Goma. Selon le document, « des cas suspects de choléra ont été signalés au sein du camp de la MONUSCO à Goma, où de nombreux FARDC désarmés se sont réfugiés. »
Le rapport précise qu’à ce jour, « un décès dû au choléra a été enregistré, tandis que 24 cas suspects sont en cours de traitement. »
Des tests de dépistage rapide ont confirmé trois cas parmi les suspects, et un « diagnostic approfondi est en cours », indique le communiqué.
Face à cette situation sanitaire préoccupante, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a immédiatement réagi.
« En réponse à cette épidémie potentielle, l’OMS a mis en place des mesures de riposte. Celles-ci incluent l’isolement et le traitement des personnes affectées, ainsi que la distribution de kits d’eau, hygiène et assainissement aux occupants du camp », lit-on dans le rapport.
Par ailleurs, le cluster santé a exprimé des préoccupations sur l’aggravation de l’épidémie de choléra dans la région.
« Le cluster santé a alerté sur une aggravation de l’épidémie de choléra dans et autour de Goma, avec 420 cas et 1 décès signalés sur deux semaines consécutives (Du 3 au 15 février), soit plus d’un tiers des 1 280 cas de choléra enregistrés dans toute la province du Nord-Kivu depuis le début de l’année », souligne-t-on.
Les autorités sanitaires restent sur le qui-vive et redoublent d’efforts pour contenir la propagation de la maladie, qui menace particulièrement les populations vulnérables dans cette zone. La situation demeure fragile, et des mesures supplémentaires pourraient être prises en fonction de l’évolution des cas.
La rédaction
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