RDC : le poids de l’anglais pèse sur le français dans les affaires Internationales (Témoignage)

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Bien que l’anglais accompagne suffisamment l’apprenant congolais pendant toute la durée de sa formation. Peu de congolais écrivent, lisent et s’expriment mieux dans cette langue de l’Angleterre. Quelques centres de formation d’anglais, tentent avec une chance proportionnelle depuis plusieurs décennies, d’éradiquer cet analphabétisme.

« L’anglais exerce une influence prépondérante c’est pourquoi il est nécessaire d’apprendre cette langue. Cette valeur linguistique favorise plusieurs affaires par exemple, dans les pays de l’Afrique de l’Ouest en cas d’échanges. Le poids de l’anglais pèse sur le français dans les affaires Internationales », a indiqué pour sa part la demoiselle Marie-Josée Divine femme d’affaires du poste frontalier de Kasindi.

Cette observation fulgurante résulte d’une faculté judicieuse dans l’option où, dans la quasi-totalité des réunions bilatérales et de haute facture ainsi que les négociations des circuits économiques auprès des potentiels partenaires et des innovateurs de produits manufacturés, l’anglais est devenue une langue de référence impérative.

C’est-à-dire, cette langue est couramment parlée dans les pays très industrialisés et possédant le droit de veto il s’agit notamment des pays ci-après ; Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, au Canada, aux États-Unis, en Australie et dans un grand nombre d’autres pays du monde.

« De façon générale la valeur ajoutée aux compétences tant personnelles que professionnelles exige de manière raisonnable la maîtrise de l’anglais puisqu’à ce jour, la RDC est intégrée dans une dimension sensible à la langue anglaise sur le plateau de grande décision liée à la vitalité de la République », a estimé M. Kolongo ancien diplomate sous le règne du Président Mobutu.

Il convient de rappeler en outre que, en 2022 la sénatrice Francine Muyumba avait avoué ses intentions de voir la RDC faire de l’anglais sa deuxième langue officielle aux côtés du français. Et depuis lors la RDC incarne progressivement le Commonwealth, organisation intergouvernementale composée de 56 États membres qui sont presque tous d’anciens territoires de l’Empire britannique.

Pour preuve, dans la continuité des réformes visant à faire de l’administration publique un véritable levier de développement, la fonction publique a basculé depuis le mois d’août 2024 vers la semaine anglaise, instaurant ainsi un nouvel horaire de travail pour les agents de carrière des services publics, du lundi au vendredi, de 08 heures à 17 heures, avec une pause à 12 heures.

Au finish, la RDC est coincée à maximiser les opportunités de l’apprentissage

de l’anglais puisqu’elle a intégré la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) en 2022, une organisation de sept pays de l’Afrique de l’est comprenant le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Le pays est aussi membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ces deux ensembles régionaux sont foncièrement anglophones et beaucoup sont membres du Commonwealth.

PAUL ZAÏDI

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