L’insécurité a atteint un niveau préoccupant, amplifiant des conséquences humanitaires de plus en plus graves, telles que les flux de réfugiés et de déplacés internes. Cela, et ce, malgré les efforts diplomatiques colossaux déployés, notamment par les pays de la sous-région, pour mettre fin au conflit entre la RDC et le Rwanda.
Les interrogations se multiplient quant à l’efficacité des forces armées étrangères travaillant en étroite collaboration avec les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), dans un cadre de coopération régionale.
« La véritable nature de cette guerre sera révélée à Lubero, où deux forces étrangères, soupçonnées de soutenir le M23, risquent de s’affronter. Deux questions me viennent à l’esprit : 1. Ne risque-t-on pas de revivre ce qui s’est passé à Kisangani lors de la guerre de six jours ? » analyse M. Katavira.
« Il ajoute : 2. Ne sommes-nous pas en train de revenir à la situation d’avant 2003, où le Rwanda soutenait le RCD-Goma, étendant son influence dans le petit Nord du Nord-Kivu jusqu’au Sud-Kivu, tandis que l’Ouganda soutenait le RCD/K-ML et autres, étendant sa zone d’influence dans le Grand Nord du Nord-Kivu et jusqu’à l’ancienne province Orientale ? »
Il s’agit de l’analyse politique de M. Kasereka Katavira, expert en Relations internationales, intelligence stratégique et diplomatique dans la région des Grands Lacs. Selon lui, les coopérations militaires actuellement en place dans le Grand Nord-Kivu risquent de se détériorer, notamment en raison des informations selon lesquelles les armées rwandaise et ougandaise tissent des liens stratégiques insupportables.
Il en va de même pour la mission onusienne (Monusco), qui peine à remplir fidèlement sa mission principale de protection des civils, de renforcement des institutions de l’État congolais et de soutien à la réforme du secteur de la sécurité. Ce discrédit est largement partagé dans la sphère politique congolaise et suscite des réflexions profondes sur l’hypocrisie manifeste des soi-disant partenaires de la RDC.
Pendant ce temps, les jeunes patriotes congolais sont appelés à rejoindre les forces loyalistes du pays pour stopper l’invasion rwandaise sur le sol congolais, une offensive alimentée par la convoitise des ressources minières de la République Démocratique du Congo.
La rédaction
0 Comments