Afrique : l’impuissance de l’UA se manifeste à l’Est de la RDC (Tribune de PAUL ZAÏDI)

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Pendant que la précarité sécuritaire s’amplifie dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, l’incertitude surplombe sur les potentialités opérationnelles du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) dans l’accélération du processus de paix au sein de la région des grands lacs notamment, entre la RD Congo et le Rwanda.

Les extrêmes rivalités de la bipolarité idéologique entre le régime de Kinshasa et celui de Kigali constituent une faculté fulgurante des conflits qui sont de nature composite à la fois très perceptibles et teintés de plusieurs enjeux d’ordre identitaire, social et économique à l’échelle diversifiée.

Pendant le déroulement du 38e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA qui a eu lieu le 14 févier dernier, aucune mesure concrète n’a été à-coup de mettre en place un plan doué destiné à protéger les civils, y compris les défenseurs des droits humains et les journalistes, et à exiger que les auteurs d’abus rendent des comptes.

Les conflits chroniques au cœur de l’Afrique extériorisent la position d’incapacité radicale de l’Union Africaine dans la marge active destinée à établir un lien éventuel de causalité entre d’une part les transformations de l’environnement politico-économique dans la région des grands lacs, et d’autre part, les multiples enjeux internationaux et les déficiences de la gouvernance des pays affectés par les crises décidément récurrentes.

Les résolutions mise en priorités par cette institution multilatérale font preuves tangibles d’un traitement insignifiant d’une supposée protection des minorités ethniques et d’un éventuel refus d’optimiser les accords bilatéraux qui enveniment la situation sécuritaire pourtant chaotique

La situation humanitaire s’aggrave, les menaces croissantes à l’encontre des vulnérables se multiplient dans les provinces suivantes ; Ituri, Sud-Kivu et Nord-Kivu. Le point de la crise bénéfice simplement un degré symbolique des messages de compassion envers le peuple meurtrie cependant, aucune sanction tenace n’est nullement prise à l’endroit des belligérants.

Par hypocrisie diplomatique les leaders de l’Union Africaine s’entraînent à proposer un planning unifié des efforts de paix et de reddition des comptes via un dialogue préfabriqué mais en réalité ;

Il s’agit d’un mythe phénoménal du 21e siècle d’autant plus que les dynamiques cruciales qui alimentent et amplifient l’insécurité en RDC sont liées aux ressources naturelles dont le marché irrégulier se discute par les barons du capitalisme américano-européen.

Tenant compte d’une observation à ciel ouvert l’on se rend compte que, les leaders africains n’arrivent véritablement pas à capitaliser les opportunités politiques en vue d’exercer une pression maximale sur les circuits militaires.

En faveur de la population civile congolaise, qui est victime d’abus de la part de toutes les parties prenantes dans la guerre incessante à l’Est de la RD Congo. Aucune action décisive n’est prise jusqu’à présent les vies humaines sont toujours fauchées sous leurs yeux.

PAUL ZAÏDI Chercheur en journalisme, Communication politique et sociale

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