Dans un communiqué diffusé récemment, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu, archevêque de Kinshasa, a réagi aux menaces proférées contre les paroisses après la rencontre entre les représentants de la CENCO-ECC et les cadres du M23/AFC à Goma. Il a exhorté la communauté chrétienne catholique à faire preuve de vigilance et à protéger les infrastructures de l’Église, tout en appelant à ne pas céder aux intimidations.
Soulignant que « vivre sa foi en toute liberté et sérénité » est un droit fondamental garanti par la constitution congolaise, le cardinal Ambongo a insisté sur l’importance de la cohésion sociale dans le pays, en particulier en cette période de tensions.
« Aujourd’hui, plus que jamais, notre pays a besoin de paix, d’unité et de cohésion nationale, car tout royaume divisé contre lui-même devient un désert », a-t-il cité, se référant à un passage biblique de Matthieu (12,25).
Dans son appel, le cardinal a encouragé les catholiques à se rendre à la messe dominicale du lendemain, afin d’offrir leurs prières pour la République Démocratique du Congo, la paix et l’unité nationale.
Il a également assuré que l’Église continue d’accompagner les fidèles, en particulier ceux vivant dans la région de l’Est du pays, en proie à des violences persistantes. « Intensifions nos prières pour nos frères et sœurs de l’Est de la RDC, pour les Forces armées de la République (FARDC) et pour tous ceux qui luttent pour la paix », a conclu l’archevêque.
La redaction
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