Oui Zaïre a déclenché…mais à quoi les déplacés de Djaiba sont-ils responsables pour être exterminés par CODECO ? (Cri de Déo Bungamuzi)

Trop, c’est trop !, titre Deogratias Bungamuzi dans son ras-le-bol.

L’Ituri saigne, et le silence des autorités ainsi que de la communauté internationale est un affront à notre humanité. Après 5 morts le lundi 10 février, 52 morts le mardi 12 février, la CODECO récidive ce mercredi 12 février 2025 à Djaiba, massacrant trois femmes et un homme. Faut-il encore compter les cadavres avant qu’une réaction sérieuse ne soit engagée ?

Oui, le Rwanda de KAGAME et ses patins d’AFC-M23-RDF nous agressent, mais faut-il encore, en ce moment si crucial où l’unité nationale doit être une priorité derrière notre Patrie et derrière le Chef de l’État, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO que nous, en Ituri, devons encore compter autant des morts par nos propres frères qui à lieu et place de défendre le pays, joue au même jeu que nos agresseurs ? Continuerons -nous à se taire face à ce crime contre l’humanité ? Pourquoi, quand les efforts sont concentrés vers la guerre d’agression que nous subissons de la part du Rwanda au Nord-Kivu, que la CODECO lance ce crime ignoble ? Coïncidence ou un plan de déstabilisation parallèle ?

Oui, la milice Zaïre a déclenché cette spirale infernale le samedi 08 février 2025. Mais en quoi les déplacés du site de Djaiba sont-ils responsables pour être exterminés comme du bétail ? Ce carnage n’a aucune justification. Les groupes armés n’ont aucune pitié, mais où est l’État congolais ? Où sont nos autorités militaires censées protéger cette population ? Pourquoi la MONUSCO, postée à quelques mètres, est-elle incapable d’empêcher ces horreurs ?

Si les forces de l’ordre sont incapables de faire taire ces criminels, alors qu’elles aient le courage de l’admettre ! Sinon, elles doivent frapper sans pitié. CODECO et ZAÏRE ne mérite plus d’être cajolée dans un quelconque processus de désarmement. Elles doivent être traitées comme des pions du M23 et du Rwanda en Ituri.

Les autorités et tous les partenaires de notre pays ne peuvent que choisir : protéger le peuple ou être complices d’extermination.

Texte : Deogratias Bungamuzi
Titre : Lesvolcansnews.net