Pillage dans un supermarché : les responsables lancent un avertissement à ceux qui ont dévalisé leurs installations

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Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a connu des scènes de pillages à la suite de l’entrée du M23-AFC, le 27 janvier dernier. Deux semaines après ces événements tragiques, les stigmates sont encore visibles dans la ville, et plusieurs victimes de ces pillages peinent à se remettre de cette épreuve.

Le supermarché des établissements YETU, surnommé « Chez Kase Chine », fait partie des structures les plus touchées, où des pillards ont tout emporté. Dans les jours qui ont suivi, une étonnante solidarité a vu le jour : des volontaires ont spontanément restitué les biens volés, sans explication apparente. Cette initiative a créé un certain étonnement, et plusieurs se sont demandé pourquoi ces personnes ont pris l’initiative de rendre des objets sans y être sollicitées.

Cependant, depuis vendredi dernier, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a révélé un appel à la restitution des biens volés. Un homme, apparemment responsable du supermarché, y remercie les premiers récipiendaires de leurs objets et invite fermement les autres à faire de même.

« Je remercie ceux qui ont ramené les biens pris. Je demande aux autres de remettre les restes sans délai. Nous vous surveillons avec nos marchandises. Faites vite avant que le pur ne vous atteigne », a-t-il déclaré dans la vidéo.

Cette déclaration a rapidement attiré l’attention et soulevé de nombreuses interrogations parmi les habitants de Goma. Certains se demandent ce qui pourrait pousser ces responsables à avertir ainsi les pillards. Est-ce une menace symbolique ou y a-t-il un danger plus mystérieux en jeu ?

Les rumeurs ont rapidement circulé sur des phénomènes inexpliqués, des « événements mystérieux » dont personne ne semble avoir de preuve tangible, mais qui alimentent les spéculations. Certains habitants pensent que les pillards seraient victimes d’un malheur ou d’une malédiction en raison de leurs actes, une théorie qui reste largement contestée.

La rédaction

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