Nord-Kivu : Au moins 12 personnes tuées, dont 9 présumés bandits, à Goma et environs entre le 6 et le 8 Février

 

Du 6 au 8 février 2025, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a été plusieurs morts, au moins 11 victimes, dont 9 présumées appartenant à des groupes criminels. 

Les dernières victimes ont été tuées la nuit du vendredi 7 au samedi 8 février 2025, dans le quartier Kyeshero.

Selon des informations recueillies, la première victime était Monsieur Innocent, un agent de la Direction Générale des Recettes du Nord-Kivu (DGR-NK), abattu par balle près du centre New Hope, dans le quartier Kyeshero.

“Il a été tué en pleine rue en rentrant de chez lui, sans aucune forme de procès”, a rapporté un témoin sous couvert d’anonymat.

La seconde victime retrouvée sans vie était un individu non encore identifié. Son corps a été découvert dans le cas de Bulengo, près du quartier Lac Vert, en commune de Goma. L’identité de cette personne reste floue, et les circonstances exactes de sa mort demeurent incertaines.

“C’est une situation de plus en plus inquiétante, car la population vit dans la peur permanente”, a ajouté un résident du quartier.

La troisième est femme achevée par des inconnus à Nyiragongo près de la ville de Goma la même nuit.

Cette vague de meurtres suscite des interrogations sur les causes profondes de l’insécurité croissante à Goma. Selon certains analystes locaux, les évadés de la prison centrale de Goma (Munzenze) pourraient être responsables de ces attaques.

En effet, parmi les neuf personnes tuées 24 heures avant ces incidents, cinq d’entre elles ont été brûlées vives pour des accusations de vol à ngangi dans le Nyiragongo, une zone périphérique proche de Goma. Les autres victimes ont été retrouvées près du camp militaire de Munzenze.

“Les évadés de Munzenze, qui ont évadé cette prison, sont suspectés d’être impliqués dans ces violences”, a déclaré un observateur de la situation sécuritaire.

Ces violences se produisent alors que la ville de Goma, sous l’occupation des éléments du M23.

Le calme semble encore un rêve lointain pour les habitants de Goma.

 

La rédaction