Une avancée des rebelles du M23 appuyés par l’armée Rwandaise dite RDF se fait toujours sentir dans la province du Nord-Kivu, une autre comme l’Ituri sous état de siège depuis le 06 mai 2021.
Cette avancée inquiète aussi plus d’une personne et organisation. Ce vendredi 07 février 2025 à la 37 ème session du conseil des Nations-Unies aux droits de l’homme, la Mission d’Observation des Nations-Unies pour la Stabilité du Congo MONUSCO a fait des révélations sur cette rébellion surtout depuis l’emprise de Goma, le 27 janvier dernier.
D’après la cheffe de cette mission onusienne en RDC, au-moins 4 territoires sur 6 que compte le Nord-Kivu, sont occupés ce jour par les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise dite RDF.
Bintou Keita, comme c’est d’elle qu’il s’agit, poursuit qu’au-moins 2 900 morts et plus de 3 000 blessés ont été documentés par leur service de monitoring lors des récents combats entre les FARDC couplées aux Wazalendo contre les RDF/M23. Ceci, peut avoir nombreuses conséquences sur la santé des habitants de certains gomatriciens car d’autres corps gisent encore à même le sol avec des odeurs nauséabondes.
Les plus grandes craintes, selon Bintou Keita la patronne de la Monusco en RDC, sont la résurgence de certaines maladies contagieuses entre autre l’Ebola, le Mpox ou variole de singe, la multiplicité des violences sexuelles liées aux conflits mais aussi l’abandon des études par des enfants en âge scolaire.
Dans ces assises tenues à Genève où la RDC a été représentée par Patrick Muyaya, porte parole du gouvernement, la Monusco rappelle que la démarche diplomatique entre la RDC et le Rwanda via l’accord de Luanda, est parmi les solutions clés à cette crise
À en croire Bintou Keita, le cessez-le-feu décrété il y a peu par l’AFC/M23 n’a été qu’une manière pour ces rebelles de renforcer ses positions enfin de se diriger vers la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
La rédaction
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