Le groupement Basongora, situé dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, fait face à une crise humanitaire d’une ampleur alarmante.
Des milliers de déplacés de guerre sont actuellement hébergés dans des familles d’accueil à Kasindi, ainsi que dans les localités de Muramba, Masambo, Kalemie et dans le village lacustre de Kasindi-port. Ces populations ont un besoin urgent d’accès humanitaire, et les appels à l’aide se multiplient pour pallier les insuffisances de soutien.
Le 25 janvier 2025, lors d’une sortie médiatique, Paul Zaïdi, le premier rapporteur d’une structure citoyenne engagée, a dressé un bilan inquiétant de la situation.
« Alors que l’allure des atrocités revêt un caractère chronique sans précédent, il est plus urgent que jamais de mener une action humanitaire pour venir en aide à des milliers de personnes en groupement Basongora. Les statistiques du dernier trimestre de l’année 2024 révèlent un chiffre allant au-delà de 15 000 déplacés », a déclaré Zaïdi.
La structure citoyenne a exprimé son désarroi face à la persistance de la guerre et a appelé les autorités à prendre des mesures concrètes pour apporter une réponse humanitaire adéquate.
« Il faut un engagement ferme pour protéger les civils, et surtout favoriser l’accès à l’éducation des enfants en âge scolaire et assurer réellement des soins de santé primaires aux déplacés de guerre », a-t-il ajouté.
En effet, la guerre qui ravage le Nord-Kivu depuis plusieurs années continue d’entraîner le déracinement de millions de personnes. Ces déplacés, souvent contraints de fuir dans des conditions extrêmement précaires, sont privés d’accès à leurs biens, à l’éducation, et à des services de santé vitaux. Le groupement Basongora est l’un des foyers de cette tragédie humanitaire qui semble s’aggraver de jour en jour.
La rédaction
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