Travaillant dans un climat empreint d’insécurité et de menace constante suite à l’agression rwandaise via le fameux M23 dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les journalistes de guerre oeuvrant dans la sphère proche de la ligne des fronts de Kitsumbiro en territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Sont appelés à créditer les informations à l’idéal de la vérité absolue et également, de minimiser la version des faits élaborée dans les laboratoires du régime de Kigali, qui s’inscrivent dans la simple logique d’engendrer une psychose généralisée un peu partout alors que, la réalité est contraire sur terrain.
« Nous voulons voir les acteurs de notre presse congolaise être à la hauteur de freiner l’option de l’ennemi de la paix destinée à véhiculer des informations mensongères sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels. Que les journalistes de guerre de la RD Congo puissent dégager le vrai du faux dans la perspective d’une communication rationnelle pendant ce temps de guerre », a indiqué l’un des jeunes patriotes Wazalendo ayant requis l’anonymat.
Ce vœu a été émis aussi par les autorités militaires engagées dans les opérations de grande envergure Sokola 1 Grand Nord. Ces derniers estiment qu’il s’agit juste d’un appel au respect des prescrits de la déontologie et code de bonne conduite.
Finalement, les organisations qui encadrent et veuillent sur le fonctionnement de la presse en RD Congo, campent sur la décision de retirer le droit de fonctionnement à tout celui qui osera faire la propagande des rebelles du M23 et ses supplétifs.
PAUL ZAÏDI
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