Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a réagi aux accusations portées par son homologue rwandais, Paul Kagame, concernant les élections de 2018 et 2023. Le président rwandais avait suggéré que Félix Tshisekedi n’avait pas remporté ces élections. Dans une déclaration lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec les ambassadeurs accrédités en RDC, ce samedi 18 janvier, le chef de l’État congolais a défendu sa réélection et la légitimité de son mandat.
« 2024 avait débuté sous le signe de la confirmation de ma victoire et de celle de la coalition politique que j’ai conduite, l’union sacrée de la nation, lors des élections générales de décembre 2023. Ce scrutin, libre et transparent, a permis au peuple congolais d’exprimer, dans toute sa souveraineté, sa confiance renouvelée en notre projet de société. Cette confiance, je la considère comme un appel à ancrer durablement la justice, la paix et le développement au cœur de notre gouvernance », a déclaré Félix Tshisekedi, mettant ainsi en avant le caractère démocratique et transparent du processus électoral congolais.
Répondant indirectement aux critiques sur la légitimité de son élection, Félix Tshisekedi a réaffirmé que la République Démocratique du Congo avait opté pour une démocratie véritablement inclusive, dans laquelle chaque voix compte. « En RDC, nous avons fait le choix irréversible de bannir la dictature et de construire une démocratie véritablement inclusive. Contrairement à d’autres pays, où les élections s’apparentent à des scénarios pré-écrits avec des adversaires soigneusement choisis d’avance pour garantir un résultat inchangé, le processus électoral congolais est un espace ouvert, où chaque voix compte, où chaque citoyen peut concourir et où l’opposition a sa place », a-t-il insisté.
Le président congolais a ajouté que, bien que le système électoral reste perfectible, il représente aujourd’hui une source d’inspiration pour de nombreuses démocraties émergentes à travers le monde.
Concernant la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, Félix Tshisekedi est resté ferme et a réitéré sa position de ne pas dialoguer avec le M23, groupe armé accusé d’attaques répétées contre l’armée congolaise et les civils dans la région. « Nous restons déterminés à restaurer la paix et la sécurité dans notre pays, mais le dialogue avec le M23 n’est pas à l’ordre du jour », a-t-il souligné.
Ainsi, Félix Tshisekedi continue de défendre sa politique de gouvernance face aux critiques extérieures, affirmant la légitimité de son pouvoir et le processus électoral congolais comme modèle pour d’autres nations africaines.
La rédaction
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