Au total 95 cas de décès ont été documentés à la prison urbaine de Butembo dite Kakwangura l’année 2024. Ces statistiques ont été livrées à la rédaction de lesvolcansnews.net ce mercredi 15 janvier 2025 par la coordination urbaine de la nouvelle société civile congolaise après des monitorings menés dans cette maison carcérale.
Le manque de nourriture et la prise en charge médicale efficace sont parmi les facteurs de ces cas de décès.
« C’est une prison initialement construite pour accueillir 250 détenus mais aujourd’hui elle héberge plus de mille 300 prisonniers. Cet effectif élevé amène à plusieurs cas de malnutrition suite insuffisance de la nourriture et cela occasionne des décès » a fait savoir maitre Mirembe.
Ce défenseur des droits de l’homme plaide pour la délocalisation de cette prison pour un espace assez vaste afin de permettre aux détenus des se mouvoir même à l’intérieur de la prison.
Aux magistrats de suivre avec célérité les dossiers de prévenus pour désengorger cette maison carcérale.
« Nous sollicitons des autorités la construction d’une maison carcérale qui sera à la hauteur de recevoir cet effectif étant donné que les personnes déjà condamnés, les prévenus se trouve dans cette maison. Aux magistrats d’accélérer la procédure d’instruction des dossiers car la plupart des locataires e cette prison ne connaissent pas leur sort. Au gouvernement de doter cette prison de la ration qui convient au nombre de ces détenus car les détenus ont aussi des droits qui ne doivent être violés », plaide-t-il.
À part cette situation de la prison urbaine, d’autres évènements ont attiré l’attention de la nouvelle société civile congolaise de Butembo. C’est entre autre la criminalité urbaine qui couté la vie à certains citoyens, les incursions des bandits, la psychose qui règne dans le chef de la population suite à l’avancée du M23de Rutshuru jusqu’au sud de Lubero et des rebelles de l’ADF de Beni vers Lubero. La structure citoyenne compte sur l’implication du gouvernement pour retour effectif de la paix dans la région.
Joëlle Kahindo
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