Ituri : des forces vives de Babila Babombi débutent 3 jours de grève pour décrier l’insécurité

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Une série de 3 journées sans activités socioéconomiques débute ce jeudi 09 janvier jusqu’au samedi 11 janvier 2025 dans la chefferie de Babila Babombi, au sud de Mambasa chef-lieu du territoire portant le même nom, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bunia (Ituri).

Cette grève a été déclenchée le mercredi 08 janvier par la synergie des structures de la société civile locale notamment la société civile, la nouvelle société civile, la société civile du Congo et toutes leurs composantes pour décrire l’insécurité qui bat record dans cette partie de la province de l’Ituri.

« La synergie des structures de la société civile de la chefferie des Babila Babombi en territoire de Mambasa vient de déclencher une grève sèche de trois jours à partir de ce Jeudi jusqu’au samedi 11 janvier, 2025 pour décrier l’insécurité qui sévit dans cette entité coutumière et précisément à Biakato son chef-lieu », écrit le coordonnateur de la nouvelle société civile coordination territoriale.

La nouvelle société civile en territoire soutient la démarche ?

Oui, répond Jospin Mbowa le coordonnateur de cette structure citoyenne qui invite, d’ailleurs, les organisateurs de Babila Babombi à braver la peur pour la réussite de cette démarche qu’il juge de « légitime ». Il sensibilise même les opérateurs économiques de cette chefferie à la solidarité en n’ouvrant pas leurs portes de boutiques enfin d’inciter les autorités à faire mieux.

« Nous, la coordination territoriale de la NSCC, nous saluons cette initiative et marquons notre soutien inconditionnel à cette démarche légitime et nous appelons toute la population de la chefferie des Babila Babombi à la solidarité en acceptant de ne pas ouvrir leurs activités pendant trois jours et surtout de ne pas céder aux intimidations et manipulations des autorités locales qui ont tendance à décourager la population dans la revendication de leurs droits », précise cet avocat de carrière dans une dépêche nous parvenue.

Précisons qu’outre les rebelles ADF qui opèrent, Babila Babombi regorge un nombre important des miliciens Mai-Mai qui attendent depuis le mois de septembre 2022 leur désarmement par le P-DDRCS. Delors, ils s’abattent à la population locale pour piller, violer voire recruter les enfants dans ce mouvement rebelle.

Nickson Manzekele

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