Plus 70 enfants orphelins de guerre vivent dans des conditions difficiles dans le site des déplacés de l’ISP/Bunia. La plupart passent leur temps à quémander dans la rue de la ville. Inquiétude du vice-président de ce site rencontré le 06 janvier 2025 en marge de la journée mondiale dédiée aux orphelins de guerre.
En Ituri aucune activité est organisée mais, nos confrères de la Radio Télévision MontsBleus émettant en ville de Bunia en se souvenant de cette journée se sont rendus au site de l’ISP/Bunia. Là-bas, ils ont croisé DZ’Da Naomie, une femme handicapée tutrice de Josué Ushindi, un petit garçon âgé 10 mois, orphelin de mère et de père.
D’après cette dernière, « c’est lors de la guerre qui s’est produite en territoire de Djugu au village Tali en février 2024 que sa belle fille est morte, dès lors elle a pris soin de l’enfant jusqu’à aujourd’hui ». Toutefois, son état d’handicap ne lui permet pas d’être à la hauteur des besoins de l’enfant, relate-t-elle.
L’association des déplacés victimes de guerres (ADVG) inquiète de la situation que traverse ces enfants demande au gouverneur de les prendre en charge. Cependant, cette structure plaide pour le retour de la paix afin que le nombre des orphelins des guerres soit limité.
Rappelons que lors des atrocités de février 2024 dernier à Tali-Singo, les miliciens CODECO avaient enterré des civils vivant dans une fosse commune. Et c’est dans le trou que ces civils avaient perdu la vie le 16 février 2024.
La rédaction
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