Depuis tôt ce vendredi, des violents affrontements opposent les rebelles du M23 aux forces loyalistes dans le groupement Mupfuni Shanga, situé dans la chefferie des Bahunde, en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu.
Selon des informations rapportées par une source locale à Estinfos, les combats, qui ont commencé tôt dans la matinée, sont particulièrement intenses.
Les premières détonations ont été entendues dès 4 heures du matin, concentrées principalement sur la colline de Ndumba, à environ 3 kilomètres de Bweremana centre, ainsi qu’à Maoma, situé à environ 4 kilomètres.
« Les détonations sont impressionnantes, et la situation semble très tendue sur le terrain, » a confié une autre source jointe par les volcans news.
Ceci intervient après une journée particulièrement violente le jeudi 2 janvier, où des affrontements ont opposé les mêmes rebelles M23 aux résistants Wazalendo dans plusieurs localités de la chefferie des Bashali et du secteur Osso-Banyungu, toujours dans le territoire de Masisi ayant fait plus de deux blessés parmi les civils.
La situation reste extrêmement volatile, et les habitants vivent dans l’incertitude, forcés de fuir les combats pour se protéger.
Les autorités congolaises n’ont pas encore commenté ces derniers développements, mais la pression monte sur le gouvernement pour restaurer l’ordre et garantir la sécurité des civils dans cette partie du pays.
Ces derniers quant-à eux, espèrent une intervention rapide des forces de l’ONU et de la communauté internationale pour stopper cette spirale de violence qui dure depuis plusieurs mois.
« Les gens ici vivent dans la peur. Il n’y a pas de paix, pas de sécurité. Tout le monde craint pour sa vie, » témoigne un habitant de Bweremana, qui préfère rester anonyme pour des raisons de sécurité.
La rédaction
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