Est de la RDC : le Colonel Mamadou Ndala Mustapha est-ce un héros oublié ?

Posted on

Décédé à 36 ans et au-delà du jubilé d’étain à titre posthume, celui qui avait permis aux FARDC de reprendre leurs lettres de noblesses après la chute de la ville volcano-touristique de Goma le 20 Novembre 2012, n’est nullement disparu dans les esprits de ses compatriotes.

En effet, le 2 Janvier 2014 – 2 Janvier 2024 jour pour jour, celà fait exactement 11 ans depuis la mort inopinée de l’officier supérieur Mamadou Ndala Mustapha qui a oeuvré de manière laborieuse à l’Est du pays au sein des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), en mettant hors état de nuire les rebelles soutenus par le régime politique de Kigali. Il s’agit exactement du Colonel Mamadou Ndala Mustapha.

Ce dernier était Commandant du 42 ème bataillon des unités de réaction rapide, ses stratagèmes de guerre résultaient de la formation administrée par les instructeurs angolais, américains, belges et chinois. Ses victoires époustouflantes contre l’infiltration territoriale des combattants du M23, lui ont rendu célèbre dans la partie orientale de la RD Congo.

Cependant, le 2 janvier 2014 alors qu’il se dirigeait vers Eringeti dans la perspective d’une planification défensive. Il a été assassiné calciné dans sa Jeep avec à son bord deux de ses gardes du corps parmi lesquels, la vaillante Mado Dagbize d’heureuse mémoire.

C’était au niveau des entités rurales entre Ngadi et Mavivi en territoire de Beni. Peu après, le gouvernement central avait indiquait qu’il s’agissait d’une embuscade tendue par les terroristes du réseau de l’ADF – Nalu au 10 ème point kilométrique sur la route nationale numéro 4 en provenance du centre ville cosmopolite de Beni dans le grand Nord-Kivu.

Dans la constellation politique et judiciaire de la nation congolaise, plusieurs voies s’étaient levées dans la mise en œuvre d’une commission d’enquête militaire. Peu après, certains officiers militaires furent interpelés pendant que, la piste primitive du gouvernement se focalisait sur l’oeuvre criminel des ADF – Nalu. L’opinion publique avait vite compris à l’évolution des procès qu’il était question des tractations masquées au sein des forces loyalistes.

Au termus supposé de ce fameux procès, plusieurs personnes avaient été condamnées dont cinq à mort, par les instances judiciaires compétentes. Parmi les condamnés figurait le lieutenant-colonel Nanzu Borocho des FARDC.

Il convient de rappeler en outre que, le Colonel Mamadou Ndala Mustapha était inhumé à Kinshasa la capitale congolaise précisément au camp militaire Kokolo, tout en étant élevé au rang du Général de Brigade. Mamadou Ndala Mustapha continue d’être une figure emblématique de la lutte contre l’insécurité dans l’Est de la RDC et un homme inspirant pour toute la jeunesse congolaise.

PAUL ZAÏDI

  • Share

0 Comments

Leave a comment