Les préparatifs de la fête de nouvel an évoluent très bien dans la commune rurale de Walikale, chef-lieu du territoire qui porte le même nom. Ce mardi matin, jour de la saint Sylvestre, on peut voir des mouvements intempestifs de groupes de gens avec des vaches à abattre pour la fête.
Cependant, le prix de produits vivriers a galopé à la veille de la fête de nouvel an. C’est par exemple le gobelet du riz qui s’achetait à 1.500Fc, revient aujourd’hui à 2.000Fc. Un kilogramme de la viande de bœuf qui coûtait 18.000Fc se négocie aujourd’hui à 20.000Fc. Un tas de banane qui coûtait 2.000Fc a conservé le même prix mais avec une diminution de la quantité. La farine de manioc qui s’achetait à 1.000Fc pour 4 gobelets, a conservé le même prix mais pour 3 gobelets.
Cette situation perturbe le panier de la ménagère étant donné que la vie est devenue chère à Walikale. Les consommateurs se plaignent.
« Ça devient compliqué. Nous ne savons plus nourrir nos familles à cause de cette hausse de prix. Les autorités doivent revoir ça, » se plaint un parent rencontré au marché de Nyabangi.
Les vendeurs à leur tour justifient cette flambée de prix par la rareté des produits vivriers sur le marché. Ceux qui ont importé le riz et la bière de Kisangani par exemple, font savoir que les camions qui transportent leurs marchandises sont bloqués sur la route suite à son état de délabrement avancé.
« Nos dépôts sont presque vides. Nos produits sont bloqués. La route Kisangani-Walikale est dans un état piteux. Que devrons nous faire si l’Etat ne rehabilite pas les routes? Est ce de notre faute si les routes sont délabrées,? » se demande un vendeur de riz au marché central de Walikale.
Le service de l’économie nationale appelle les vendeurs au respect de la structure de prix au risque de s’exposer à la rigueur de la loi.
La rédaction
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