La société civile de la commune de Bulengera a publié ce lundi 30 décembre un rapport annuel dans lequel elle dresse un bilan des décès survenus dans cette partie de la ville de Butembo, située dans la province du Nord-Kivu.
Selon le rapport, pas moins de 31 civils ont perdu la vie en 2024, dans des circonstances diverses et souvent dramatiques.
Le président de la société civile de Bulengera, John Paluku Kameta, a indiqué que ces décès sont le résultat d’assassinats, de meurtres, de cas de justice populaire, de suicides, de découvertes macabres, mais également d’accidents du travail et de la circulation.
Paluku Kameta a recommandé aux autorités locales et nationales de prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels incidents en 2025, afin d’assurer une meilleure sécurité pour les citoyens. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les dispositifs de sécurité publique et de promouvoir des initiatives de prévention.
« Nous exhortons les autorités à intervenir de manière efficace, car ce bilan reste alarmant. Il est essentiel de sécuriser nos communautés, surtout dans un contexte où la ville de Butembo, en général, a connu une année marquée par de nombreux événements tragiques », a-t-il déclaré.
Un tel rapport ne surprend guère dans une commune où, au-delà des chiffres, la réalité du terrain montre des défis énormes en matière de sécurité.
Si le bilan de Bulengera est accablant, il n’en reste pas moins révélateur des conditions difficiles auxquelles sont confrontées les autres parties de la ville commerciale du Nord-Kivu, qui, elles aussi, ont connu des événements malheureux tout au long de l’année.
La rédaction
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