« Paix et sécurité, conditions pour libérer pleinement le potentiel du Corridor de Lobito »

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La paix et la sécurité ont été évoquées par le Président de la République démocratique du Congo comme conditions primordiales pour garantir le succès du projet du Corridor de Lobito, lors d’une rencontre multilatérale, mercredi, dans la province angolaise de Benguela, a-t-on appris de la Présidence congolaise.

« Pour libérer pleinement le potentiel du Corridor de Lobito, la paix et la sécurité dans toute la région restent primordiales. Nous saluons le rôle déterminant de l’Angola dans le processus de Luanda et réaffirmons notre engagement à travailler au retour définitif de la paix dans l’Est de notre pays. La sécurité constitue, en effet, la pierre angulaire de tout développement durable », a déclaré Félix Tshisekedi, pendant ses échanges avec ses homologues Joâo Lourenço de l’Angola, Hakainde Hichilema de la Zambie, Joe Biden des Usa ainsi que le vice-Président tanzanien.

Le Chef de l’Etat congolais, qui a salué les bénéfices attendus de ce grand projet logistique intégrateur, a souligné que la transparence et la bonne gouvernance restent des priorités absolues pour instaurer un climat de confiance et favoriser des partenariats gagnant-gagnant.

Devant ses pairs, le Président Tshisekedi a insisté sur le fait que la paix et la sécurité restent primordiales pour la réussite de ce grand projet soutenu par les USA et l’UE. « Le Corridor de Lobito est bien plus qu’un axe de transport. C’est une opportunité unique d’intégration régionale, de transformation économique et d’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. Ce réseau ferroviaire reliant des régions minières de la RDC et de la Zambie au port de Lobito est conçu pour transporter jusqu’à 20 millions de tonnes de marchandises par an jusqu’en 2030 », a-t-il dit.

« Le corridor de Lobito n’est pas seulement un projet d’infrastructures, c’est aussi un trait d’union entre nos trois pays : la RDC, la Zambie et l’Angola. Il symbolise aussi notre volonté collective à convertir le potentiel de nos pays en une prospérité tangible pour nos populations en favorisant une interdépendance harmonieuse où nos économies pourront s’épanouir mutuellement », a renchéri Félix Tshisekedi.

Pour la RDC, ledit corridor représente une opportunité stratégique pour valoriser ses ressources naturelles, en particulier le cuivre et le cobalt, qui constituent 70% de la demande mondiale dans le cadre de la transition énergétique, a encore indiqué le Président de la RDC.

Avec une production combinée de 3 millions de tonnes par an, entre la RDC et la Zambie, ce projet permettra de réduire significativement le coût logistique tout en augmentant les recettes d’exportation de deux pays. « C’est donc une opportunité unique d’accéder directement aux marchés mondiaux via le port de Lobito, offrant ainsi une alternative stratégique à nos autres corridors d’exportation », a dit le Président Tshisekedi.

Intégration régionale favorisée et impact humain attendu

Le Chef de l’État congolais a, en outre, soutenu que ce projet de corridor de Lobito, une fois lancé, sera d’une grande contribution à l’intégration régionale et continentale, grâce à sa voie ferrée reliée aux réseaux routiers ainsi que la possibilité de donner de l’emploi aux populations des pays concernés.

« Avec ses 1.739 km de voie ferrée reliée aux réseaux routiers et ferroviaires régionaux, il jouera un rôle clé dans l’intégration régionale et continentale (…). Au-delà des infrastructures, l’impact humain est immense. Ce corridor catalysera la création de plus de 30.000 emplois directs et indirects, réduisant la pauvreté et favorisant le commerce intra africain en ligne avec l’agenda 2063 de l’UA », a déclaré le Président congolais, soulignant que « le temps de transit des marchandises actuellement de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours, augmentant ainsi notre compétitivité sur le marché international ».

Aussi, le projet n’est-il pas seulement une « voie logistique », mais « un moteur de transformation économique et sociale pour les milliers de nos concitoyens ; la RDC est pleinement engagée dans ce projet », a dit M. Tshisekedi.

Le Chef de l’État congolais a, en outre, soutenu que ce projet de corridor de Lobito, une fois lancé, sera d’une grande contribution à l’intégration régionale et continentale, grâce à sa voie ferrée reliée aux réseaux routiers ainsi que la possibilité de donner de l’emploi aux populations des pays concernés.

« Avec ses 1.739 km de voie ferrée reliée aux réseaux routiers et ferroviaires régionaux, il jouera un rôle clé dans l’intégration régionale et continentale (…). Au-delà des infrastructures, l’impact humain est immense. Ce corridor catalysera la création de plus de 30.000 emplois directs et indirects, réduisant la pauvreté et favorisant le commerce intra africain en ligne avec l’agenda 2063 de l’UA », a déclaré le Président congolais, soulignant que « le temps de transit des marchandises actuellement de plus de 30 jours sera réduit à moins de 10 jours, augmentant ainsi notre compétitivité sur le marché international ».

Aussi, le projet n’est-il pas seulement une « voie logistique », mais « un moteur de transformation économique et sociale pour les milliers de nos concitoyens ; la RDC est pleinement engagée dans ce projet », a dit M. Tshisekedi.

Les efforts déjà consentis du côté RDC

Par ailleurs, une série d’actions déjà réalisées par le gouvernement congolais en prévision du projet de corridor de Lobito a été également énumérée par le Président Tshisekedi, en guise de témoignage de l’adhésion de son pays audit projet. Il s’agit notamment, de la modernisation des infrastructures ferroviaires, la relance de l’industrie locale et du parachèvement du projet Inga 3.

« Des actions concrètes ont été entreprises pour moderniser nos infrastructures ferroviaires, portuaires et routières. Ces efforts visent à établir des connexions fluides et stratégiques entre nos principaux sites miniers, tels que Kolwezi et Likasi, et les terminaux ferroviaires du corridor. Parallèlement, nous avons placé la transformation locale de nos ressources naturelles au cœur de notre stratégie économique », a-t-il cité, avant de souligner l’impérieuse nécessité que « les richesses de notre sol contribuent directement au bien-être des populations ».

« Cela passe par le développement d’une chaîne de valeurs industrielles locales ajoutant une valeur significative avant toute exportation. Dans cette dynamique, le projet Inga 3 ainsi que d’autres initiatives en énergie renouvelable sont essentiels pour fournir une alimentation énergétique fiable, durable et adaptée aux exigences de notre industrie en pleine expansion », a-t-il conclu.

En marge de cette rencontre, le Chef de l’État de la RDC a eu un entretien bilatéral de près d’une demi-heure avec Joe Biden, son homologue américain, a-t-on signalé.

ACP

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