À l’Union sacrée, la coalition au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), la position de certains ténors autour de l’idée d’une révision ou d’un changement de la Constitution soutenue par le président Félix Tshisekedi se fait toujours attendre.
Si l’UDPS, parti présidentiel, milite clairement en faveur d’un changement de Constitution, Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba et Bahati Lukwebo, membres du présidium de la coalition autour du chef de l’Etat, ne se sont pas encore prononcés sur cette question.
Entre-temps, apprend-on, les discussions au sein des états-majors de leurs partis respectifs se poursuivent afin de rendre publique une position à ce sujet.
Pourtant, Augustin Kabuya, Christophe Mboso et Sama Lukonde, autres membres du présidium de la plateforme présidentielle, ont déjà pleinement adhéré à cette initiative du garant de la Nation, qui se heurte à l’opposition des principales forces politiques de l’opposition et d’une partie de la société civile.
L’Union sacrée au bord de l’implosion
Pour d’aucuns, ce silence insondable de Kamerhe, Bemba et Bahati sur la révision ou le changement de la Constitution est une tempête qui menace de faire éclater cette coalition.
Cependant, Jean-Claude Katende, président national de l’Association africaine des droits de l’homme(Asadho), estime que l’initiative du président Tshisekedi est une opportunité de vendre son « oui » à coup d’argent ou d’entrer dans les institutions.
« (…) Le changement de position des uns et des autres ne devrait plus surprendre. L’histoire va se répéter sous nos yeux » redoute-t-il ce mardi dans un message sur son compte X.
Il appelle la population seule à défendre sa Constitution.
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