Lors d’une rencontre avec les militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ce jeudi 21 novembre au soir, le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, a formellement annoncé un changement de position majeur concernant la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Contrairement aux précédentes déclarations en faveur d’une révision, Kabuya a exprimé une exigence ferme : l’UDPS réclame désormais un changement total de la Constitution du 18 février 2006, et non une simple révision.
« Nous, à l’UDPS, nous refusons la révision de la Constitution. Nous allons demander au président de la République, Félix Tshisekedi, de procéder au changement de cette Constitution. À partir de demain, nous lancerons notre campagne en faveur de ce changement. Seul le peuple va nous départager avec ceux qui soutiennent cette Constitution », a affirmé Augustin Kabuya avec une grande conviction.
Le secrétaire général a précisé que l’actuelle Constitution constitue, selon lui, une malédiction pour le pays. « Celui qui prétend le contraire n’a qu’à venir démontrer en quoi cette Constitution est une bénédiction pour notre pays », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de modifier cette loi fondamentale qu’il considère comme un frein au développement et à la stabilité du Congo.
Dans son intervention, Kabuya a rappelé que seul le président de la République, Félix Tshisekedi, est habilité à initier un processus de révision ou de changement de la Constitution, en vertu de l’article 218 de la Constitution. Il a également souligné que l’UDPS était résolue à aller de l’avant avec cette campagne de changement. « Qu’ils le veuillent ou non, nous allons changer cette Constitution. Chers combattants, en sortant d’ici, ne parlez plus de révision, mais de changement de la Constitution », a conclu Augustin Kabuya, galvanisant ainsi ses partisans à adopter cette nouvelle orientation.
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