Kalehe : des inconnus envahissent la parcelle du centre de santé de Bulenga (Alerte)

Le centre de santé de Bulenga dans le groupement de Buzi en territoire de Kalehe Sud-Kivu fait face à une guerre des spoliateurs non autrement identifiés et qui agissent sous coulisse.

Dans un message d’alerte ce mardi 19 novembre, les infirmiers de cette structure se disent être surpris de voir les textes affichés sur les murs du bâtiment stipulant que « sont des maisons à location ».

« Ils sont venu dans les heures tardives pour falsifier les visibilités du centre de santé pour y écrire les messages stipulant que sont des maisons à location avec leurs peintures et nous interdisant d’ y entrer, il y a plus d’une année que nous avons comparu avec Mr Alberto Mugabi Kahumuza et son équipe où ils réclamaient que la concession du centre de leurs appartient et qu’ on puisse acheter pour eux, une concession qui était donnée par le chef coutumier de buzi en 1947 », ont alerté les professionnels de la blouse blanche de cette structure.

Ces derniers ont révélé qu’il s’agit des intoxications initiées par certains jeunes du milieu sans emplois qui ont voulu s’attaquer à cette concession de l’État avec un titre cadastral « obtenu illégalement ».

« Ils sont allés directement au Parquet de Grande Instance de Kavumu en juin 2023, pour nuire à l’ infirmier titulaire de ce centre de santé comme personne morale avec comme motif sur le mandat d’amener : exploitation illégale de terre. Nous avons comparu avec des témoins dont les chefs de villages, le groupement et les responsables de cette même famille car ils n’étaient pas d’accord de ce que leurs jeunes sont entrain de commettre. Arrivant au parquet, nous avons comparu jusqu’à ce qu’ils étaient emprisonné et signé qu’ils ne feront plus ces genres des comportements malsain », a précisé l’infirmier titulaire de cette structure sanitaire.

Au regard de cette situation, Oscar Kanane comme c’est de lui qu’il s’agit a demandé aux autorités locales que coutumières d’ intervenir urgemment avant que les pures n’interviennent car selon lui, « la structure est déjà menacée »

Jackson Maliyabwana