La dixième édition du Festival Amani a officiellement démarré ce samedi 16 novembre à Goma, dans la province du Nord-Kivu, un jour après la date initialement prévue. Un grand événement culturel, dédié à la paix et à la cohésion sociale qui attire chaque année des milliers de personnes, malgré un contexte régional marqué par l’insécurité persistante.
Le festival se distingue par son engagement en faveur de la paix, mais également de la santé et du bien-être des jeunes, un secteur soutenu par plusieurs partenaires, dont l’UNFPA.
Cette année, l’organisation des Nations Unies a renforcé sa présence en appuyant la participation d’organisations de jeunesse au village humanitaire du festival.
L’objectif est de porter haut le mandat de l’UNFPA, particulièrement en matière de santé sexuelle et reproductive, de prévention du VIH/SIDA, et de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), les grossesses précoces et les mariages forcés.
« À travers ce partenariat, l’UNFPA a réussi à placer les questions de santé sexuelle et reproductive ainsi que les problématiques de genre au cœur des débats au village humanitaire », a déclaré Charles MBEETSA BWALE, chargé du programme genre, adolescent et jeunes à l’UNFPA à Goma.
« Nous assurons l’offre de services de planification familiale, de dépistage volontaire du VIH et des IST, et nous menons également des actions de sensibilisation auprès des jeunes sur la violence sexuelle et basée sur le genre, » a-t-il soutenu.
En collaboration avec des partenaires comme ONUSIDA, SCOSAF, ICOPLUS, et PNSA, l’UNFPA a mis en place une clinique mobile à proximité du site du festival, offrant ainsi des services de santé gratuits aux participants.
Un stand a également été installé pour informer et sensibiliser les jeunes sur des sujets tels que la planification familiale, la prévention du VIH/SIDA, et la prise en charge des violences basées sur le genre.
L’initiative a touché de nombreux jeunes, dont une adolescente de 18 ans, qui a partagé son expérience après avoir été dépistée gratuitement pour le VIH et les IST.
« Je suis venue faire des examens pour savoir si ma santé était bonne. Je savais que j’étais en bon état, mais je voulais être sûre. Heureusement, mes résultats étaient négatifs. Je conseille à tout le monde de se faire tester, car c’est très important de connaître son état de santé », a-t-elle confié, soulignant l’importance de l’accès aux services de santé dans un environnement aussi complexe.
Le Festival Amani se poursuit jusqu’à dimanche, et continue de jouer un rôle clé dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du développement durable en République Démocratique du Congo, tout en renforçant l’engagement de la communauté internationale envers la jeunesse et leur bien-être.
La rédaction
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