« Cette campagne de sensibilisation de Delly Sessanga a été dispersée par la police parce que les autorités municipales ont été surprises de constater la tenue de cette activité alors qu’elle n’avait malheureusement pas été annoncée. L’autorité municipale n’était pas prévenu », affirme sur TOP CONGO FM, Me Jacquemin Shabani, vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur.
Il déplore, par ailleurs, le fait qu’ « on en soit arrivé à des voies de fait. L’idéal, c’est vraiment d’avertir pour que les différentes dispositions soient prises. de ce que je sais, il s’agissait d’une distribution de tracts. Malheureusement, il y a eu des voies de fait que nous regrettons ».
Les images de l’interpellation brutale, par des éléments de la police, de Delly Sessanga comme un malfrat ont choqué l’opinion, suscitant de nombreuses critiques contre la police et le régime politique en place. Mais Me Jacquemin Shabani rassure que « nous sommes engagés, impliqués dans une sensibilisation et une mobilisation de nos forces de l’ordre au strict respect des droits et libertés des uns des autres. Donc on se rassure que de telles situations ne vont plus revenir ».
Il donne cette assurance parce que « je me suis personnellement employé à me rassurer que l’honorable Sessanga soit en sécurité et puis retrouve sa liberté ».
Il rappelle, cependant, que « les manifestations sur la voie publique ont une procédure. Ce n’est pas par voie des médias qu’on informe l’autorité municipale. Donc, c’est de ce côté-là que, je crois, il ya eu un problème ».
3 jours avant cette manifestation de sensibilisation du sursaut national pour dire non au changement de la constitution, Me Rodrigues Ramazani, le secrétaire général d’Envol, parti de Delly Sessanga, avait pourtant annoncé sur TOP CONGO FM que l’autorité urbaine avait été saisie au sujet de la tenue de cette manifestation
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