Beni : l’ambiance à Kasindi après la levée du couvre-feu

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Officiellement la fin du couvre-feu à 22h est intervenue depuis le début de la semaine en cours, initialement initié par le comité local de sécurité dans la logique ponctuée de rivaliser avec les méthodes utilisées par le réseau des malfrats, qui sème terreur et désolation dans plusieurs quartiers de Kasindi-Lubiriha en territoire de Beni au Nord-Kivu.



« Les gens peuvent désormais circuler librement la nuit mais, à une seule condition de détenir les pièces d’identité et aussi une raison valable de sillonner les heures nocturnes », a indiqué sous anonymat un des responsables du comité local de sécurité à lesvolcansnews.net .

Cette nouvelle prise de position des autorités militaro-policières et politico-administratives de l’état de siège est salutaire pour les personnes qui gagnent plus d’argent, via leurs activités favorables aux heures vespérales à l’instar du transport en commun (Taxi-motos), les restaurants, boîte de nuit, bars et cinés.

« Le couvre-feu qui était en vigueur ici à Kasindi, a joué négativement sur le rythme de la vente des produits dans notre cafétéria puisque plusieurs clients potentiels arrivent ici seulement le soir à partir de 18 heures jusqu’à l’aube. Bien que cette mesure a faciliter la tâche à l’appareil sécuritaire d’appréhender des présumés bandits. Jusqu’à présent les clients ont peur de sortir la nuit », a témoigné l’une des commerçantes du quartier Lumumba à Lubiriha, madame Ghislaine K (non truqué pour garder l’anonymat).

Sur l’avenue Mambura qui tire ses débuts au niveau de la route nationale numéro 4 jusqu’au village de Kabarole séparant ainsi, les quartiers Lumumba, Muvingi, Mwangaza, Vutalevekwa, Kamirongo et Kikemba, les taximans trouve du bon marché pour les retardateurs qui se précipitent de regagner leurs domiciles un peu éloignés du centre commercial de ce coin du secteur de Ruwenzori.

« Très souvent la nuit le coup du transport progresse par rapport aux heures et là, nous faisons une bonne affaire », explique un conducteur de taxi-moto.

Pendant ce temps, la nuit engendre une psychose généralisée dans les domiciles des habitants de Kasindi qui craignent pour leur sécurité.

PAUL ZAÏDI

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