Le secrétaire général du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), Augustin Kabuya, se montre plus que déterminé dans l’initiative de changer la Constitution de la RDC.
Il ne passe pas par le dos de la cuillère pour dénoncer tous ceux qui s’opposent à cette initiative portée par le parti au pouvoir, notamment la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Dans un message publié ce dimanche 10 novembre sur son compte X (anciennement Twitter), Augustin Kabuya dénonce le ton de “menace et de violence utilisés” par les prélats catholiques.
“Lors du référendum constitutionnel de 2005, nous étions ensemble avec certains hommes politiques en soutane pour protester contre le vote de l’actuelle Constitution, qualifiée de toxique. Il est tout de même curieux de constater que ces derniers sont devenus aujourd’hui des véritables défenseurs de la même Constitution que nous avons tous décriée en son temps. Ce qui est encore étonnant est qu’ils foulent aux pieds les principes démocratiques en recourant aux messages de menace, de violence et d’intoxication dans le seul but de manipuler la population et d’installer un climat de terreur au sein de notre société”, a-t-il déclaré.
Et de s’interroger : “On peut alors se poser la question de savoir s’ils ont maintenant découvert des clauses avantageuses pour le peuple Congolais dans la loi fondamentale en vigueur, contrairement à leur position de 2005 ?”.
Le secrétaire général de l’Udps a tenu à réaffirmer l’engagement de son parti de doter au pays “une nouvelle Constitution sécurisante et adaptée à nos réalités”, a-t-il renchéri.
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