Ituri : 10 villages accessibles après la mise en place permanente des patrouilles FARDC-MONUSCO

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Jadis inaccessibles suite aux exactions commises par les groupes armés CODECO et Zaïre, 10 villages du territoire de Djugu et de Mahagi ainsi que d’Irumu sont fréquentables à ce jour par la population.

https://youtu.be/gslw7e8FcMg?si=dXDjhBaTaxdwWvs3

Ces localités notamment Ladedjo, Laudho, Logo, Takpa, Ala, Sanduku, Gina, Djiba à Djugu, Beyi, Holu, Ndenge ou Budana en Irumu, Amée, Djalasiga à Mahagi sont désormais accessibles suite aux patrouilles mixtes qu’opèrent les casques bleus de la Monusco et les FARDC, révèle la coordination de la société civile de la chefferie de Bahema Nord.

Les champs abandonnés, commencent à récupérer par leurs agriculteurs suite à cette opération dénommée « récolte sécurisée », insiste Charité Banza.

« Ça permet à d’autres personnes qui ont besoin dans le champs, de cultiver, de défricher. Ces gens là travaillent parce qu’il n’y a pas beaucoup de psychose parce que c’est vrai que la Monusco a monté des patrouilles diurnes et nocturnes. C’est ce qui est comme notre soulagement car maintenant les gens récoltent leurs produits. Il y avait des assaillants de CODECO qui venaient de part et d’autre pour voler, piller et défricher les champs dans la nuit », a dit cet acteur de la société civile de la chefferie de Bahema Nord, dans le territoire de Djugu.

Le service de l’information publique de la Monusco qui confirme le fait, précise que depuis le lancement de cette opération dénommée « récolte sécurisée », au-moins 360 patrouilles ont été déjà menées depuis le 01 septembre et cela va aller jusqu’au 31 décembre 2024.

«  la MONUSCO a lancé dans ces zones depuis le 1er septembre 2024 et jusqu’au 31 décembre 2024 une opération dénommé « Secure Harvest », ou « récolte sécurisée ». Pour ce faire, au moins 360 patrouilles de sécurisation ont été menées par les casques bleus (bangladais) de la MONUSCO rien que pour le seul mois d’octobre dans plus de 40 villages en Ituri. Ces opérations permettent aux agriculteurs d’accéder à leurs champs face aux menaces des groupes armes qui circulent avec leurs armes dans la région » retient-on dans une dépêche rendue publique le 09 novembre 2024 par le porte parole de la Monusco/Ituri Jean Tobie Okala.

Rédaction

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