À travers la Ministre d’État Thérèse Wamba Wagner Ministre des Affaires Étrangères, le gouvernement central de la République Démocratique du Congo a apprécié le vendredi 8 novembre dernier lors du conseil des Ministres, la prise de position diplomatique du Département d’État des États-Unis d’Amérique m’étant en évidence les pratiques criminelles du régime de Kigali.
Tout en insistant également de manière impérative sur l’harmonisation des vues, au sujet du mécanisme de la pacification de la sous-région initiée par l’Angola.
« Le processus de Luanda dirigé par le président angolais João Lourenço a enregistré des progrès importants, notamment la mise en œuvre du Mécanisme de vérification renforcé dirigé par l’Angola, l’accord au niveau des experts techniques sur un plan pour le groupe armé FDLR et le retrait des forces étrangères non invitées de la RDC », peut-on retenir de ce document d’État américain consulté par les membres du Gouvernement Suminwa.
Le pays qui sera bientôt redirigé par Donald Trump s’est révélé farouche aux pratiques déloyales qui illustre l’agression rwandaise sur le sol congolais, en utilisant des technologies de brouillage du système d’aviation.
« Nous accueillons la condamnation de l’usage par le Rwanda de la technologie de brouillage GPS dans l’Est de la RDC, considérée comme une arme de guerre en raison de son caractère discriminé, violant ainsi le cessez-le-feu du 4 août », a indiqué Thérèse Wamba Wagner Ministre des affaires étrangères de la RD Congo.
À en croire le département d’État américain, les hostilités alimentées par les belligérants du M23 doivent faire l’objet d’une cessation immédiate.
« Le M23 doit immédiatement cesser les hostilités et se retirer de ses positions dans le territoire de Walikale, dans la province du Nord-Kivu. Nous réitérons notre appel de longue date au Rwanda pour qu’il retire immédiatement de la RDC tout le personnel et l’équipement des Forces de défense rwandaises. Nous réitérons également notre appel de longue date au gouvernement de la RDC pour qu’il cesse de collaborer avec le groupe armé des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), sanctionné par les États-Unis et l’ONU, et qu’il prenne des mesures immédiates pour le démobiliser », insiste t-il.
Pendant ce temps, plusieurs tractations sont en cours dans le but d’accroître la possibilité de la pacification entre le régime de Kinshasa et le Rwanda, à travers le processus de Lwanda.
PAUL ZAÏDI
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