Le débat sur les potentialités féminines se relance pendant que la République Démocratique du Congo fait face à une omniprésence de l’insécurité dans sa partie orientale. Le dévouement patriotique exige l’implication du commun des mortels en vue de suppléer aux besoins impératifs. Peu importe le sex, l’essentiel est d’obtenir une main d’oeuvre apte.
Alors, pourquoi quand on parle de l’égalité de chances entre l’homme et la femme et ainsi que du faible taux de représentativité de la femme on se réfère seulement au secteur politique ? Pourquoi ne parlez vous pas du taux de représentativité de la femme dans d’autres secteurs de la vie active, par exemple ; L’armée, la police, le service de la protection civile « sapeurs pompiers » ? Architecture, avocature, magistrature, médecine, conducteurs des camions etc… ?
Ces autours de ces questions posées par Me Djimmy Kamala lors d’un mini-dialogue sur les réseaux sociaux initié par le collectif des journalistes de TAARIFA RDC que, ce spécialiste en droit congolais a alimenté le débat. À l’en croire ;
« Les femmes bataillent moins pour accéder à des grandes responsabilités dont elles ont besoin, elles pensent le fait d’être femme suffit pour être pistoner quelque part en compassion de leur statut féminin. Etc… ».
Pour cet intervenant, les femmes doivent maximiser les opportunités de s’actualiser sur le plan scientifique au regard de l’évolution du monde pour ainsi exercer tous les travaux que l’homme fait. C’est donc là les principes de la méritocratie et non du clientélisme, moins encore de la comparaison liée à la féminité dans un milieu professionnel.
« Nous devons emmener la femme à se débarrasser de cette vulnérabilité qu’elle colle à son statut de femme et inculquer à celle-ci à développer les capacités cognitives aux fins d’être compétitive au même titre que l’être humain du sex masculin (l’Homme). En compasassion de leur statut féminin », a conclut pour sa part Me Djimmy Kamala.
Dans le cadre des arguments en faveur du changement, l’une des femmes d’affaires et femmes cadres du territoire de Beni au Nord-Kivu Madame Chancelle Kolongo estime que, les entreprises devraient envisager l’équilibre entre hommes et femmes dans la perspective du résultat final, et pas uniquement du point de vue des ressources humaines.
« Les femmes offrent un réservoir de talents considérable, dont les entreprises ne tirent pas suffisamment parti. C’est peut-être parce qu’il y a une catégorie des personnes qui pensent encore que les femmes sont toujours moins instruites. Alors que c’est le paradoxe au 21 èm siècle. Aujourd’hui l’on retrouve facilement des femmes intellectuelles dans plusieurs domaines vitaux « , explique t-elle.
Selon cette femme leader, l’enrôlement des femmes au sein de l’armée loyaliste se révèle désormais en fonction d’une priorité qui indexant l’engagement des êtres du sex féminin pour donc, défendre à l’unanimité absolue la mère patrie.
Jusqu’à présent, la présence remarquable des femmes au sein des forces loyalistes se répertorie de manière disproportionnée, compte tenu de leurs appréhension des us et coutumes et des restrictions traditionnelles. D’où la nécessité de procéder à l’amélioration d’une compréhension civique au-delà des clivages ethnique.
PAUL ZAÏDI
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