Le Fonds national d’indemnisation des victimes (FONAREV) a procédé à un test sur le terrain dans le camp de Kanyarushinya, situé en périphérie de Goma(Nord-Kivu), afin d’évaluer l’efficacité de son processus d’identification des victimes.
Ce test, mené une semaine après le lancement de la campagne de sensibilisation, a mobilisé une centaine d’enquêteurs formés et répartis en équipes de dix, sous la supervision d’un responsable.
Le Fonds national d’indemnisation des victimes (Fonarev) a procédé ce 4 novembre 2024, à un test sur le terrain dans le camp de Kanyarushinya, situé en périphérie de Goma, afin d’évaluer l’efficacité de son processus d’identification des victimes.
Ce test, mené une semaine après le lancement de la campagne de sensibilisation, a mobilisé une centaine d’enquêteurs formés et répartis en équipes de dix, sous la supervision d’un responsable.
L’objectif était de vérifier l’outil de collecte, la pertinence des questionnaires et la qualité des échanges entre enquêteurs et victimes, avec un accent particulier sur les enjeux d’accessibilité pour les groupes vulnérables, notamment les enfants de moins de 1 an, les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite et les analphabètes.
Les résultats du test se sont révélés largement positifs, bien que certaines améliorations restent à apporter, notamment en ce qui concerne l’adaptation des questionnaires pour ces catégories spécifiques.
Le Fonarev, qui a démarré ce processus avec une large campagne de sensibilisation le 28 octobre 2024, vise à mettre en place un mécanisme transparent et efficace d’identification des victimes, en préparation de la phase de réparation qui pourrait débuter dans les mois à venir. La formation des enquêteurs, issue d’un appel à candidatures, constitue une étape clé avant le lancement officiel de la phase d’indemnisation.
Ce processus de réparation, est une mission prioritaire pour le Fonarev, qui espère offrir, un an après le début de la crise, un espoir tangible de réparation aux victimes.
La rédaction
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