RDC-Ouganda : des bandits ougandais opèrent à la frontière de Kasindi

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Des voleurs ougandais traversent la frontière pour voler les biens des congolais à Kasindi-Lubiriha. Après avoir traversé, ils appliquent l’huile de palme sur tout le corps afin qu’ils ne soient pas attrapés facilement. Ils opèrent tout nu. L’un deux a été attrapé cette nuit près de l’institut Lubiriha. Une précision donnée par un acteur de la société civile forces vives du groupement Basongora, après une vindicte populaire au quartier centre de Lubiriha.

La porosité de la frontière congolo-ougandaise de Kasindi inquiète largement l’autorité territoriale qui ne ménage aucun effort pour redynamiser la souveraineté nationale tout en protégeant l’intégrité territoriale, et eradiquer le circuit du banditisme.

« Nous venons de prendre des précautions utiles pour stopper ce degré élevé d’infiltration qui cause d’énormes dégâts à nos populations », a indiqué à lesvolcansnews.net le Colonel Ehuta Omeonga Charles, Administrateur militaire du territoire de Beni.

Les frontières de la RDC deviennent l’objet d’une perméabilité et d’une porosité excessive de la part de ses voisins ; et la population connait de nombreuses atrocités et des violentions de vies humaines de tout genre du fait de l’absence de l’autorité de l’Etat dans quelques agglomérations de cette partie du pays.

La cité de Kasindi étant frontalière avec l’Ouganda, les criminels y opèrent de part et d’autre et déstabilisent la tranquilité sécuritaire.

« Un bandit a trouvé la mort la nuit de jeudi à ce vendredi 01 novembre 2024. Rencontré en pleine opération de vol avec ses co-équipiers, il a été criblé des balles par les éléments de la patrouille. Cette information est confirmée par le commissaire principal de la police nationale congolaise PNC commissariat Kasindi, Kambere Claude », peut-on lire sur la page X de la Raso-FM Kasindi.

La porosité de la frontière de Kasindi est non seulement une cause d’insécurité, mais elle entraine également un énorme manque à gagner pour le trésor public.

PAUL ZAÏDI

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