Goma et ses délires : la commune de Karisimbi mouvementée, cette nuit, avec des meurtres

La ville de Goma a été secouée par des incursions meurtrières dans la nuit du 31 octobre à ce 01 novembre 2024. Le quartier de Mugunga, situé dans la commune de Karisimbi, a été particulièrement touché par une attaque armée, faisant deux morts dans une même famille et laissant un blessé grave.

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Le matin du 01 novembre, les corps de trois personnes ont été découverts dans les rues de Mugunga.

Selon des témoignages, un couple et leur enfant ont été la cible d’assassins qui ont ouvert le feu en s’introduisant chez eux. Malheureusement, les parents n’ont pas survécu à leurs blessures, tandis que l’enfant a été transporté d’urgence à l’hôpital.

Christian Kalamo, président de la société civile de Karisimbi, a exprimé son indignation face à ces événements.

« C’est une situation intolérable. Nous avons besoin de plus de sécurité et d’une présence constante des forces de l’ordre », a-t-il déclaré.

Il a souligné que les habitants de Mugunga ont passé la nuit terrorisés par les coups de feu, témoignant d’une insécurité grandissante dans la région.

La violence ne s’est pas limitée à cette famille. Un corps sans vie d’une femme a également été retrouvé sur l’avenue Seyavi, tandis qu’un autre a été découvert sur l’avenue du Marché, zone où le couple a été tué.

Kalamo appelle les autorités à renforcer les patrouilles nocturnes et à mettre en place des dispositifs de sécurité plus efficaces.

« Il est incompréhensible de voir des véhicules de police circuler en journée et disparaître la nuit », a-t-il insisté, soulignant l’inefficacité des mesures de sécurité en place.

Les habitants de Goma, en particulier ceux de la commune de Karisimbi, expriment un désir urgent de solutions concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence.

La société civile réclame des actions immédiates pour protéger les populations civiles et restaurer la paix dans un contexte de tensions croissantes.

La population de Goma attend des mesures proactives pour garantir la sécurité de tous, alors que la nuit continue d’être synonyme de peur et d’incertitude pour de nombreux citoyens.

La rédaction