53 jours après leur découverte, deux engins explosifs restent non détruits jusqu’à l’heure où nous diffusons cette information, dans les villages Waliba et Ndjaza en chefferie de Bahema Nord dans le territoire de Djugu, au nord de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Ceci constitue un danger permanent pour la population locale, alerte la coordination provinciale de la protection civile de l’Ituri qui argumente que ce retard est dû à l’absence de service anti-mine dans la zone pour détruire ces bombes.
« Deux (02) engins explosifs découverts depuis le 08 septembre 2024 par la population dont l’un dans le village Waliba et l’autre dans le village Ndjaza du Groupement Utcha dans la Chefferie des Bahama Nord ne sont toujours pas encore détruits jusqu’à ce jour 30 octobre. 53 jours après, ces engins demeurent toujours un danger permanent pour la population locale » alerte Robert Ndjalonga, numéro 1 de la protection civile en Ituri.
C’est pourquoi, il estime qu’il est nécessaire que les services habiletés soient vite intéressés pour l’intervention rapide afin de protéger les vies humaines vivant aux alentours de ces engins.
« L’absence de structure/partenaire en charge de la lutte anti-mines fait que ces engins ne soient pas encore détruits afin d’ épargner la population de cette menace. La nécessité de renforcer les capacités et d’équiper le Service CCLAM en Ituri et/ou d’avoir un partenaire LAM permanent en Ituri pour l’intervention rapide en cas d’alerte, s’impose », souhaite la protection civile.
L’Ituri, étant une zone insecure, nécessite un œil regardant des autorités sur la gestion des engins pour ne pas faire de la population doublement victime d’un côté des massacres et de l’autre, des bombes.
Nickson Manzekele
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