« Un déplacé qui a réalisé plus d’une année dans un milieu ne doit plus être considéré comme déplacé mais doit fournir un effort pour s’intégrer dans la communauté », c’est l’essentiel du message d’interpellation et d’exhortation à la résilience et à l’auto-prise en charge lancé le 29 octobre 2024 lors d’une série de sensibilisation des déplacés par le bureau des actions humanitaires et solidarité nationale/Beni.
Sur place, les déplacés ont été appelés à accepter d’apprendre gratuitement les métiers que de patienter de l’aide, a dit Estimé Lekopole, la responsable du dit bureau en ville de Beni.
Elle souhaite voir des déplacés qui ont duré dans la contrée, que ça soit Beni ou ailleurs, s’intégrer entièrement dans la communauté car elle encadre déjà quelques déplacés qui se sont intéressés par le métier pour leur auto-prise en charge.
« Que les déplacés qui veulent apprendre différents métiers viennent au bureau des actions humanitaires et solidarité nationale, pour que nous les insérions dans l’apprentissage des métiers car ils ne seront pas des déplacés éternellement », a-t-elle fait savoir.
Néanmoins, les déplacés vivant en ville de Beni et ses environs ont exhorté le gouvernement congolais à pacifier leurs milieux d’origine pour qu’ils y regagnent. Certains sont dans des familles d’accueil et d’autres dans des camps des déplacés.
Alexis Mbokani, à Beni
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