Dans des entités où s’observe l’insécurité, les artistes jouent un rôle important à travers leurs chansons pour contribuer au retour de la paix. Cette conviction est celle de Alia Kasivirehi, connue sous le sobriquet de Alia Kas, artiste musicienne de la ville de Butembo.
Nous l’avons rencontré en marge de la Journée internationale des artistes célébrée le 25 octobre de chaque année. Dans un entretien avec nos confrères de la Radio Moto Butembo-Beni, Alia Kasivirehi affirme que le thème de la paix l’intéresse parce qu’elle vit dans une zone caractérisée par une insécurité.
Pour donner sa contribution au retour de la paix, Alia produit des chassons qui décrivent et dénoncent l’insécurité qui sévit dans la province du Nord Kivu.
« Je fais des œuvres qui essayent de parler de la situation actuelle de chez nous. J’ai travaillé d’ailleurs avec Kivu saigne qui parle brièvement de ce que nous vivons au Kivu. Rien ne peut s’il n’y a pas la paix. L’insécurité empêche nos parents de cultiver. Dorénavant, on pouvait avoir les légumes à 300 francs, actuellement, c’est à 1000 francs au-delà même. L’insécurité déséquilibre tout. Alia Kasivirehi signale que bon nombre d’habitants vivant dans des zones en proie à l’insécurité ont déjà perdu espoir. Pour essayer de soulager tant soit peu, elle essaie de leur redonner espoir dans ses chansons », indique Alia Kasivirehi.
Alia Kasivirehi signale que bon nombre d’habitants vivant dans des zones en proie à l’insécurité ont déjà perdu espoir. Pour essayer de soulager tant soit peu, elle essaie de leur redonner espoir dans ses chansons.
« Quelqu’un qui a par exemple perdu tous les membres de sa famille lors qu’il m’écoute chanter : elle s’approprie les paroles, je crois qu’il a l’espoir encore de vivre. Comme je dis dans le refrain de Malgré la vie qu’on nous ville, on va se battre jusqu’au bout pour que la paix revienne ici chez nous. Ça revient à lui l’esprit de la résilience, de l’espoir quand il me voit chanter à propos de ce qu’on est en train de traverser. Également, ça me motive », ajoute a-t-elle.
Elle appelle tous les jeunes de la ville de Butembo, chacun à son niveau, à travailler dur pour le changement et à contribuer chacun dans son domaine au retour de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Rosette Kamukehere, à Butembo
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