Beni : un policier aux arrêts pour avoir tiré des coups de balles en « état d’ébriété »

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Un élément de la police nationale congolaise, commissariat urbain de Beni a été arrêté la nuit du 22 au 23 octobre par ses compagnons d’armes. Il lui est reproché d’avoir tiré des coups de balles sans cause malgré en état d’ébriété.



« Les armes et munitions sont pour protéger la population et leurs biens et non pour insécuriser ni inquiéter celle-ci », c’est avec ce ton que la société civile du quartier Mambango a parlé après que ces coups soient entendus dans ce coin de la commune Bungulu.

Ce confiant au reporter de Lesvolcansnews.net, cette structure juvénile condamne cet acte incivique qui, selon elle, ternit l’image des forces de l’ordre et de sécurité. Ce coupable doit être sérieusement punis conformément à la loi congolaise, insiste-t-elle.

D’après Paluku Muthengya Prince son président, c’est dans la cellule Mangothe 1er où plusieurs coups de balles ont été crépités par un policier en étant d’ivresse, une situation qui a plongé les habitants de Beni ville en générale et ceux du quartier Mambango en particulier dans une psychose craignant une éventuelle incursion ADF.

« Il y a  eu crépitement des coups des balles qui ont occasionné le traumatisme chez la population. Et nous comme société civile, nous avons constaté que c’est un agent de l’ordre, un policier bien formé. (…..)Au lieu de s’attaquer aux bandits qui tracassent le quartier mais c’est celui qui sème panique à la population. (….) Nous avons été vraiment bouleverses pensant à une incursion rebelle. Merci beaucoup car il a été maîtrisé par les éléments de l’ordre » a-t-il fait savoir.

La police nationale congolaise (PNC)/ville de Beni, elle, s’est réservée de tout commentaire. Nasson Murara, son communicateur promet que les oeuvres de la police parleront à sa place.

Il faut signaler que le quartier Mambango en ville de Beni, commune Bungulu et le banditisme, c’est un mariage qui fait la une où l’on ne passe une nuit sans entendre des crépitements de balles.

Alexis Mbokani, à Beni

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