Formés sur les notions ayant trait au VIH/SIDA, aux violences basées sur le genre et à la variole de singe dite Mpox, les leaders religieux s’engagent à lutter contre la stigmatisation des personnes atteintes du SIDA.
Organisé par l’Université Anglicane du Congo UAC en partenariat avec le conseil œcuménique des Églises et ONUSIDA durant 3 jours, cet atelier clôturé ce jeudi 17 octobre visait à outiller ces représentants des confessions religieuses confondues sur les manières de protection contre toutes ces maladies et surtout le VIH.
Vers un monde sans viol ni violence, c’était la thématique clé abordée par les leaders de toutes confessions religieuses durant les 3 jours de cet atelier. Tout au long de cette formation, il était question de les sensibiliser sur les moyens de guérison du VIH qui ne sont pas seulement par la foi mais aussi par la science, une façon d’encourager les personnes atteintes du SIDA à bien user leurs médicaments pour allonger leur espérance de vie.
Le Révérend professeur Kahwa Jojo, Recteur de cette institution universitaire reste confiant qu’avec l’onction divine des ces hommes de Dieu, les fidèles seront aussi bénéficiaires des enseignements, chacun dans son église et/ou mosquée.
« Nous avons sensibilisé les gens surtout par rapport à ne pas se focaliser sur la guérison par la foi mais aussi utiliser les moyens préconisés par la science pour que dans la complémentarité, on puisse arriver à quelque chose pour mettre fin au VIH/SIDA. Je voudrai motiver et encourager les personnes vivant avec le VIH à pouvoir tenir compte de la prise de leurs médicaments enfin de ne pas rechuter » a-t-il fait savoir dans une interview peu après la clôture de cet atelier inter-leaders religieux.
Les participants pour leur part, s’engagent à lutter contre la stigmatisation des personnes victimes du VIH. Pour eux, leur rôle reste d’aller sensibiliser les laïcs enfin de réduire la prévalence du VIH dans la communauté iturienne.
« La stigmatisation devrait prendre fin et pour y arriver, ça demande des conférences, des ateliers. Raison pour laquelle ça ne devrait pas s’arrêter par cette formation. Toute personne qui est atteinte du SIDA, c’est une maladie comme toute autre maladie. Nous espérons qu’il y aura un remède pour trouver une solution par rapport à ça » reconnaît le Sheik Salim, l’un des participants.
Débuté le mardi 15 octobre dernier, cet atelier permettra, selon les sources du conseil national de religion pour la paix engagées dans la question du VIH, à réduire l’impact catastrophique de cette maladie pour attendre la cible fixée par ONU/SIDA 95 95 95 c’est-à-dire 0 stigmatisation et l’accès au traitement antirétroviraux pour tous.
Nickson Manzekele
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