Au moins 40 cas de la maladie de singe (MPOX) ont été signalés dans la province du Nord-Kivu, à la suite d’une résurgence inquiétante de cette épidémie. Cette information a été divulguée ce lundi 14 octobre par Hans Batay, responsable des opérations de lutte contre cette maladie dans la région lors d’un briefing organisé par la Division Provinciale de la Santé du Nord-Kivu via le Programme Élargi de Vaccination (PEV), avec le soutien de PATH, en faveur des chevaliers de la plume réunis au sein du Réseau de Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE Nord-Kivu).
« Au niveau des camps de déplacés, nous avons déjà eu plus de 40 cas de MPOX et nous sommes en train d’organiser la prise en charge, » a affirmé Batay, soulignant l’urgence de la situation.
La campagne de vaccination contre le MPOX se poursuit dans les structures sanitaires et les camps de déplacés, afin de contenir la propagation du virus. « Nous avons vacciné plus de 5000 personnes, y compris le personnel de première ligne et les individus à risque, » a-t-il ajouté.
Les efforts de vaccination, qui ont débuté le 5 octobre, visent à protéger les groupes les plus exposés, notamment les professionnels de santé, les travailleurs de terrain et les personnes en contact avec des cas confirmés.
« La vaccination a d’abord concerné les travailleurs de première ligne, les professionnels de sexe, les éco-gardes, les vétérinaires, les vendeurs de gibier, ainsi que les contacts autour de cas confirmés, » a précisé Hans Batay.
Malgré ces efforts, Batay a souligné les défis auxquels l’équipe est confrontée, notamment la forte demande en vaccins. « Nous espérons l’éradication de cette maladie, mais cela nécessite le respect strict des mesures barrières par la population, » a-t-il déclaré.
Depuis le début de l’épidémie, plus de 300 cas ont été enregistrés, dont deux décès. La situation reste préoccupante, et les autorités sanitaires continuent de travailler d’arrache-pied pour maîtriser cette épidémie dans la région.
La rédaction
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