Ituri : présence des ADF, regret des couches sociales,…, Babila Babombi sur une « autre histoire »

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La chefferie de Babila Babombi commence à être la plus médiatisée dépassant même Walese Vonkutu sur le plan menace des ADF et autres groupes armés locaux. Ces extrémistes islamistes ont attaqué deux villages du groupement Bakaeku entre autre Makilima et Makoko la soirée du 07 octobre 2024.

Bilan général, 3 morts dont une personne à Makilima et 2 autres à Makoko lors de leur passage, renseignent les sources de défense des droits humains dans cette partie de Mambasa. Ces ADF, d’après nos mêmes sources, se seraient scindés en deux groupes après leur frappe par la coalition FARDC-UPDF qui pillonait en août dernier la chefferie de Babila Babombi.

Les structures des droits humains poursuivent que depuis août, aucune autre offensive n’est lancée pour étouffer cette menace rebelle contre la population civile. Rams Malikidogo, de la CRDH déplore la passivité des services de sécurité.

De l’autre côté, au village Mabukuwa, chef-lieu du groupement Bakaeku en chefferie de Babila Babombi, c’est la présence de ces mêmes ADF qui est signalée depuis la soirée du 07 octobre dernier. L’alerte émane de la coordination locale des forces vives ce mardi 08 octobre 2024 craignant pour des éventuelles attaques contre la population civile.

Son numéro Anicet Katavali qui regrette le sort de ces habitants, dénonce aussi l’inaccessibilité des réseaux cellulaires Vodacom et Airtel ayant aussi un impact sur les opérations militaires en cas d’une attaque ennemie.

Rappelons que le mouvement rebelle ADF a commencé à endeuiller les territoires de Beni au Nord-Kivu et en Irumu en Ituri depuis 2014 avant de s’entendre sur Mambasa ce jour.

Nickson Manzekele

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