Le vice-premier ministre et ministre de la défense et anciens combattants Guy Kabombo séjourne en province de l’Ituri, depuis le 01 octobre 2024, vous l’avez certainement lu dans nos précédentes publications.
Son séjour dans cette entité sous état de siège depuis le 06 mai 2021 fait couler beaucoup d’attentes de la part des couches tant politiques, sociales qu’humanitaires.
La jeunesse par exemple, estime que les promesses et visites sur de l’Ituri sont de trop. Dans un entretien avec Lesvolcansnews.net ce 02 octobre, Deogratias Bungamuzi Kukwabo président de cette structure juvénile veut voir les moyens matériels, financiers et humains être mis à la disposition de l’armée pour bien en découdre avec tous les groupes armés qui ont pris les armes contre la République.
« Depuis trop longtemps, les promesses s’accumulent, les descentes des officiels se succèdent mais les cris de la population restent étouffés sur les bruits des armes. Nos braves soldats, jadis, engagés sans relâche dans cette lutte sont, parfois, abandonnés dans leur triste sort. Plus qu’un simple hommage, ils méritent des conditions dignes pour mener cette bataille, pour protéger notre pays », plaidé le numéro des jeunes en Ituri.
Pour la jeunesse, il y a lieu que Guy Kabombo ordonne d’autres stratégies aux animateurs de l’état de siège afin que la « paix prime sur la guerre ». Le président du CPJ ne jure que voir les actions de traque des groupes au lieu des paroles.
« Nous ne voulons plus de tergiversations, l’heure est à l’action, à la victoire de la paix sur la guerre. Nous profitons de lancer cet appel au VPM, nous attendons de lui des décisions qui marqueront l’histoire et redonneront à nos enfants l’espoir d’un avenir sans violence », argumente Deogratias Bungamuzi Kukwabo.
Signalons que le vice-premier ministre et ministre de la défense s’est rendu, l’après-midi de ce mercredi 02 octobre, à Tchomia dans le territoire de Djugu où 3 positions de l’armée avaient été attaquées par la milice Zaïre qui, selon le gouverneur Luboya, avait l’appui des sujets étrangers dont l’origine n’a pas été révélée.
Nickson Manzekele, à Bunia
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