Bunia : le surpeuplement de la prison centrale, un fléau à la base de certaines maladies

Le surpeuplement de la prison centrale de Bunia, principale cause de la propagation de certaines maladies contagieuses. Conçue pour environ 500 détenus, cette maison carcérale en contient ce jour 2401 prisonniers et des cas de tuberculose, diarrhée et malaria sont répertoriés.

Par exemple pour la tuberculose, selon le directeur de cette maison d’éducation, au-moins 45 cas ont été enregistrés auprès de détenus endéans 6 mois soit de février à août dernier. À en croire le colonel Camille Nzonzi Mukonyo, la montée de la criminalité dans la ville de Bunia et environs est à la base de ce surpeuplement.

« Quand il y a beaucoup de gens, il y a la promiscuité et il y a des virus, des maladies qui risquent de contaminer les autres. Ce jour, c’est la tuberculose qui est en première position, suivie de la maladie diarrhéique par rapport à l’hygiène puis la malaria » révèle le directeur de cette maison carcérale le mercredi 18 septembre 2024.

Avant d’ajouter lors de la même communication : « La tuberculose c’est 45 cas déjà qui sont sous traitement et il y a d’autres qui sont dans le cas suspect et si on fera l’examen, ça peut aller à la hausse. Ça fait au-moins 6 mois depuis qu’on a connu ces cas et tous ces gens là sont groupés dans un isolement ».

Le patron de la prison n’écarte pas aussi l’aspect selon lequel certaines contaminations viennent de l’extérieur à travers des visiteurs et va-t-en-guerre contre l’insalubrité.

« Nous avons déjà installé des matériels de lavage de main et autres pour prévenir certaines autres maladies sur la diarrhée qui est d’origine hygiénique » conclut le colonel Camille Nzonzi Mukonyo.

Nickson Manzekele