Salongo à Goma : le maire accepte-t-il son « échec » ?

Le maire de Goma (Nord-Kivu) a exprimé son regret quant à l’échec croissant des travaux communautaires appelés « Salongo », initiés chaque samedi de 6 heures à 10 heures pour maintenir la propreté de la ville.

Dans un communiqué daté de ce vendredi 13 septembre, il est clairement indiqué que ces activités, cruciales pour la salubrité urbaine, ne se déroulent plus correctement, mettant en péril l’état de la ville.

Le maire de Goma a souligné que « les activités restent maintenues et qu’il ne sera plus désormais question de fermer la porte sans effectivement assurer la propreté y afférente. »

Cette déclaration marque une volonté ferme de rétablir l’ordre et l’efficacité des Salongo, malgré les difficultés rencontrées.

Selon le communiqué, chaque citoyen est désormais invité à assainir sa résidence ou son lieu de travail sans atermoiement.

Malgré l’application d’une semaine anglaise pour les agents de l’État, les obligations demeurent. Les agents sont tenus de superviser les travaux de Salongo dans leur sphère d’habitation. Le communiqué précise que « l’équipe de supervision sera mise en place à chaque échelon de gouvernance, avenue, quartier, commune et ville, pour assurer de l’exécution prompte de la présente mesure de l’autorité urbaine. »

De plus, tous les propriétaires de parcelles situées le long des artères routières asphaltées sont désormais tenus de placer des pavés à la façade de leurs propriétés, à leurs propres frais, pour contribuer à l’embellissement de la ville.

Pour garantir le bon déroulement des travaux, les bureaux et les magasins de Goma seront fermés chaque samedi de 06 à 10 heures. Cependant, cette mesure n’affecte pas le transport en commun ni les institutions sanitaires et scolaires, une décision qui a été en vigueur depuis les années 2010.

La question de savoir à qui incombe la faute pour l’échec des Salongo reste complexe. Il semble que la responsabilité soit partagée entre les autorités, qui doivent assurer une supervision adéquate, et les citoyens, qui doivent s’engager activement dans le processus. Le défi demeure de trouver un équilibre efficace pour garantir que ces efforts communautaires contribuent réellement à la propreté et à l’amélioration de Goma.

La rédaction