Nonobstant les sensibilisations des membres de la société civile, des notables voire certains groupes armés sur le droit international humanitaire, des cas de violences sexuelles ne cessent de prendre l’ascenseur en province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo.
Plus de 120 cas de ces violences faites aux femmes et jeunes filles ont été répertoriés sur l’ensemble du territoire de Mambasa depuis le mois de janvier 2024 à ce jour, principalement dans les zones en proie à l’insécurité comme les chefferies de Babila Babombi et Babila Bakwanza.
Les éléments des groupes armés sont, pour la plupart, pointés du doigt accusateur, révèle le bureau Genre, famille et enfant du territoire précité rencontré exclusivement par la rédaction de Lesvolcansnews.net le jeudi 05 septembre 2024.
Madame Rose Urera, secrétaire au sein de ce service, argumente que dans ces statistiques, une quatre-vingtaine de cas sont uniquement pour les femmes pendant qu’une quarantaine autre concernent les jeunes filles qui, de fois, sont prises en otage pour être exploitées sexuellement dans la brousse par ces détenteurs illégaux d’armes. Cette dernière qui appelle à la protection de la femme par les autorités, encourage aussi les filles à s’intégrer dans l’armée car la défense de l’intégrité nationale n’est pas de l’apanage seul des hommes.
Il faut préciser que le territoire de Mambasa n’est pas l’unanimité des cas de violences sexuelles. Pas plutard qu’au début du mois d’août, rappelons-le, en commune rurale de Mungbwalu dans le territoire de Djugu, une fillette de 3 ans a été violée par des hommes armés non autrement identifiés avant que ceux-ci ne coupent une partie de son clitoris, avait révélé le docteur Richard Lokudu, médecin directeur de l’hôpital général de Mungbwalu.
Nickson Manzekele
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