La rentrée scolaire projetée pour le lundi 02 septembre 2024 risque d’être hypothétique dans une partie de la sous-division EPST Mambasa 1, précisément dans les écoles fonctionnant en chefferie de Babila Bakwanza axe Tipemutche-Mambasa.
Ceci est la conséquence de la reprise des hostilités par les rebelles ADF sur ce tronçon apres près de 2 ans d’accalmie. Sur 19 écoles de cet axe routier fonctionnant en déplacement à Mambasa centre, 4 avaient déjà émis le vœu de regagner leurs villages respectifs après une accalmie y observée.
Mais avec la reprise des massacres par les ADF, selon Dieudonné Asaba chef de la sous-division EDUC-NC ou mieux EPST Mambasa 1, l’incertitude s’installe dans cette contrée pour une éventuelle rentrée scolaire le 02 septembre prochain.
« Mais depuis un certain temps, il y a des villages qui ont été attaqués Bahaha récemment pourtant il y avait déjà une école qui devrait retourner là-bas et je ne sais pas si elle saura encore retourner. On avait déjà proposé le retour de 4 écoles dont EP Mambau, EP Mutshanga, EP Ngiasito et EP Pygmée Lolwa à Lolwa sur place. Vu que les choses ont tourné mal depuis quelques jours, je ne saurai pas dire si ces écoles vont retourner » indique Dieudonné Asaba dans une interview exclusive avec notre rédaction.
Jouant en sampeur pompier, Asaba qui ne veut pas aussi exposer les enseignants et élèves promet rencontrer le comité territorial de sécurité pour une garantie sécuritaire qui déterminera l’effectivité ou non de la rentrée des classes sur l’axe Tipemutche-Mambasa.
« Mais nous allons encore entrer en contact avec les services de sécurité parce qu’on ne peut pas aussi imposer les enseignants de rentrer là-bas pour aller mettre leurs vies en danger » ajoute-t-il.
Néanmoins, il invite les parents à envoyer les enfants à l’école dès ce lundi 02 septembre dans les zones où règne la paix comme à Mambasa centre et sur l’axe Kisangani pour permettre le respect du calendrier scolaire établie par le ministère de l’éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté ex EPST.
Lors de leurs incursions, les ADF ne choisissent pas des personnes à tuer et/ou à prendre en otage. Pour le cas échéant de l’axe Lolwa Mambasa, d’après les sources au sein de l’enseignement, même des élèves sont des cibles. À titre illustratif, un garçon d’une dizaine d’années a été kidnappé au village Manya après avoir passé son examen national de fin d’étude primaire ENAFEP de l’année scolaire 2022-2023 et reste jusqu’aujourd’hui introuvable.
La rédaction
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