La communauté locale de la chefferie des Bombo située à l’ouest de Mambasa, chef-lieu du territoire portant le même nom, recuse Aimé Teza, directeur général de la société minière Kimia Mining.
Cette position a été prise à l’issue d’une mission d’inspection de la société civile dans différentes bases de cette société. Cette décision a été communiquée à l’ensemble de la communauté locale ce mardi 27 août 2024, précisent nos confrères de la radio Amkeni Mambasa.
Selon les confrères, la communauté locale reproche à Aimé Teza le non respect de plusieurs dispositions du cahier de charge signé avec Kimia Mining, notamment en ce qui concerne le traitement des déchets de sable, communément appelés « Masako ». Le chef de chefferie de Bombo cité par nos confrères précise qu’Aimé Teza empêche, à travers ses hommes de main, les membres de la communauté à accéder à ces déchets.
Réagissant à ces différents griefs portés à sa charge, le directeur général de cette entreprise minière reconnaît que sa société est toujours attachée aux closes du cahier des charges avant d’inviter l’autorité coutumière à la retenue car tout problème trouve une solution autour d’une table ou mieux d’un dialogue.
« Aimé Teza appelle par ailleurs l’autorité coutumière à la retenue, et à privilégier la voie du dialogue pour la résolution de toute éventuel différend. Il soutient une collaboration au bon fixe entre la société et les riverains, précisant de ne jamais vouloir s’opposer ou contredire une autorité légalement établie » lit-on dans un document parvenu à notre rédaction ce jeudi 29 août 2024.
Et de préciser : « La société, conformément à son contrat avec la communauté de Bombo, a depuis toujours cédé l’exploitation des rejets aux riverains dans les différents sites comme Muchacha, Tala Awa, Kulungu, Ngalawa, pour ne citer que ceux-là […] ».
Néanmoins, le numéro 1 de la société Kimia Mining sollicite l’appui de l’appui de l’autorité locale pour l’émergence de la chefferie de Bombo.
« Alors le directeur général de MCCR Kimia Mining exhorte le Chef à soutenir et à collaborer avec la société pour le développement intégral de la chefferie » conclut-il.
La rédaction
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